Audi s’investit dans la transition énergétique allemande

Deux procédés de production de méthane

L’usine ouverte par Audi utilise deux procédés consécutifs pour produire du méthane : l’électrolyse et la méthanisation.

Le courant électrique excédentaire produit par les ENR en période de faible consommation est dans un premier temps utilisé pour séparer de l’eau en hydrogène et en oxygène. L’hydrogène ainsi obtenu pourrait être utilisé en tant que tel comme combustible, mais il n’existe aujourd’hui pas beaucoup de moteurs ou de centrales adaptés à ce gaz.La méthanisation est donc utilisée pour convertir immédiatement l’hydrogène en méthane, un gaz directement utilisable dans les réseaux publics de gaz existants ou dans les centrales à gaz. Le méthane peut aussi être… utilisé dans le moteur de l’Audi A3 g-Tron (quel nom !) dont Audi a annoncé la sortie cette année .

L’entreprise soutient d’ailleurs que son nouveau modèle est pensé pour utiliser en priorité le e-gaz, bien qu’il puisse également rouler avec du biogaz ou encore avec de l’essence classique.

En pratique, l’usine actuelle ne pourra fournir du gaz que pour 1500 véhicules par an, et l’accès au méthane produit à Wertle ne sera possible que régionalement, compte tenu des réseaux de distribution gaz. Le lien entre l’usine VGV de Wertle et l’Audi A3 reste donc essentiellement publicitaire… mais il semble que cette fois ci, ce soit la technologie Volt-Gaz-Volt qui profite de l’automobile, et non l’inverse !

Alors d’après vous, cette initiative suffira-t-elle à donner à Audi une image de constructeur soucieux d’écologie ?

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