Le SIAL (salon international de l’alimentation) le prouve encore, la production maison devient de plus en plus courante pour bon nombre de Français. A commencer par le potager et les poules.
Auto-production : poules et potagers s’invitent couramment chez les Français
43 % des Français, c’est le pourcentage probablement non exhaustif des Français, tous confondus, qui produisent chez eux des produits alimentaires, selon un sondage TNS Sofres de juin 2014. Ce n’est pas étonnant puisque :
- selon les informations du Planetoscope, 77 % des jardins français possèdent une pelouse et 38 % un coin potager ;
- selon le sondage TNS Sofres, un français sur dix a des poules chez lui.
Et puis pour faire pousser ne serait-ce que du basilic, le choix est large puisque 90 % des foyers français possèdent un espace, même réduit :
- 59 % possèdent un jardin
- 47 % ont une terrasse
- 32 % ont un balcon
- 50 % un rebord de fenêtre suffisant pour des pots de fleur
De nouveaux espaces de culture en ville
Sans compter les espaces de culture mis en commun, comme les jardins partagés, permettant de cultiver fleurs, aromates, fruits et légumes sans posséder de terrain.
On assiste aussi à des créations design comme les fermes verticales à l’image des premières windowfarms américaines, de quoi grappiller quelques feuilles de salade au quotidien. A présent, l’agriculture grimpe aux murs.
Le poulailler devient courant
Les poules, notamment, sont en vogue et même si tous les Français, pour des raisons pratiques, ne peuvent pas en élever à domicile, des programmes locaux incitent voire subventionnent leur élevage. C’est ainsi que l’opération poule noire a été lancée en Gascogne, afin de lutter contre le gaspillage alimentaire.
Les poules permettent de réduire les déchets considérablement, un choix opéré à Pincé, dans la Sarthe, et dans d’autres communes françaises. A titre individuel, certains foyers accueillent aussi des poules chez eux et produisent ainsi leurs oeufs, qu’ils aient ou pas de coq ou d’autres animaux.
Des poules… et des ruches
Autre tendance qui devrait néanmoins rester plus réduite faute d’expérience, de terrain ou de formation, les ruches urbaines, entre les modèles extérieurs design et même les ruches d’intérieur comme Urban Beehive.
D’autres préféreront néanmoins parrainer une ruche ou agrémenter leur jardin de plantes aidant les abeilles.
*
Tout d’abord une remarque à propos du passage « …un choix opéré à Pincé, dans la Sartre,… » : il faut croire que les habitants de la SARTHE apprécient beaucoup les philosophes, ils ont rebaptisé le nom du département pour rendre hommage à l’un d’entre eux !
Blague à part, le sujet de votre article est encourageant, on ne peut que se réjouir de l’augmentation des partisans de l’autoproduction à modeste échelle et pratiquant le partage.
Ahah, mon goût de la littérature a parlé 😉 je corrige, merci de la remarque :).
Je pense que jardins familiaux et jardins partagés correspondent à une vraie demande.Malheureusement, pour beaucoup de maires et conseils municipaux,ce n’est pas une priorité,ils préfèrent les réalisations « prestigieuses »,dépenser des fortunes dans de « super » ronds points, ou des salles des fêtes à l’architecture futuriste, et si possible surdimensionnées.
Ces jardins sont pourtant des réalisations à l’aménagement peu onéreux(alimentation en eau), si on veut, on trouve toujours un terrain ,non constructible car en zone inondable, ou près d’une voie de circulation.
Tout à fait d’accord! ça serai tellement plus simple, économique et écologique d’avoir plusieurs jardins participatifs au sein d’une commune et inciter les gens à consommer durablement!