L’automne, une fois bien entamé, est la meilleure période de l’année pour planter des arbres fruitiers. De plus, tous les jardins peuvent avoir leurs arbres fruitiers, même si ces derniers apprécient les endroits ensoleillés. Mais ces derniers exigent un sol nourrissant, profond et perméable… autant de conditions nécessaires à un développement sain et une récolte abondante. Voici comment procéder pour planter un arbre fruitier.
Planter un arbre fruitier – Les étapes pour une jolie récolte
Tout d’abord, l’arbre fruitier que vous choisirez doit s’adapter au sol et au climat de votre jardin. Il est donc important d’étudier les variétés de votre côté et de confronter votre choix à l’avis d’un professionnel sur le sujet.
Dans des conditions rudes, mieux vaut opter pour des espèces rustiques et locales. Par ailleurs, si l’arbre n’est pas autofertile, vous devrez disposer à proximité d’une variété pollinisatrice sinon vous n’aurez pas de fruits !
Mais pas de panique, un bon pépiniériste vous guidera dans vos choix.
Une fois le jeune fruitier acheté (ou l’arbrisseau que vous aurez fait pousser maison), choisissez le meilleur endroit pour le planter (en général le milieu et le haut du jardin, où il recevra la lumière directe du soleil).
Le trou de plantation devra être creusé au minimum deux semaines avant la plantation. La dimension est en fonction de la taille du système racinaire de votre plant. On vise généralement un trou deux fois plus large que la motte racinaire.
- Pour les arbres, les trous doivent mesurer en moyenne 60-80 cm de diamètre et 40-70 cm de profondeur.
- Pour les arbustes, les trous seront de 40 cm de diamètre.
Dans les deux cas, vous réserverez la terre de côté, en séparant la couche superficielle (terre riche qui sera remise au fond) de la couche profonde.
Conseil plantation arbre fruitier
Il est en général déconseillé de replanter un nouvel arbre fruitier à l’emplacement d’un ancien : la terre y est moins fertile, même si un apport abondant en compost au fond du trou de plantation peut contrebalancer la chose.
Pour favoriser une bonne reprise, taillez l’extrémité des grosses racines et plongez tout le système racinaire dans un seau de pralin, solution vendue toute prête ou préparée par vos soins avec de la boue, afin de maintenir les racines à l’humidité.
Par ailleurs, pour pousser droit, un jeune fruitier a besoin d’un tuteur. Celui-ci doit être enfoncé dans le trou avant la mise en place de l’arbre, car vous risqueriez de blesser les racines en l’enfonçant après la plantation.
Les arbres fruitiers sont toujours constitués d’un greffon fixé sur un porte-greffe. C’est ce dernier qui détermine la hauteur de l’arbre.
Les hautes tiges sont des variétés greffées sur des sujets vigoureux à forte croissance ; leur tronc atteint environ plus de 1,80 m. Les porte-greffes des basses tiges ont une croissance faible : leur tronc ne dépasse pas 1 m de haut.
Fixez l’arbre à son tuteur planté avec lui, de biais, pour ne pas abîmer les racines, remblayez et tassez fortement. Couvrez le pied du plant avec du compost, des écorces ou de la paille pour le protéger contre le gel et lui assurer une bonne humidité.
Les arbres fruitiers fraîchement plantés doivent régulièrement être taillés pour aider à la formation et au développement de la cime. Ils nécessitent des apports d’engrais organiques 1 fois par an à l’automne et doivent être largement arrosés en période sèche.
Enfin, pensez à éliminer régulièrement les herbes folles et le gazon autour du pied : elles concurrencent l’arbre pour l’eau et la nourriture.
Lorsque les jeunes fruitiers commencent à produire, ne laissez pas tous les fruits sur les branches. Cela épuise l’arbre.
Les 2 ou 3 premières années, laissez seulement quelques fruits.
Enfin, si vous souhaitez planter plusieurs arbres fruitiers, n’oubliez pas de laisser un certain espace entre eux pour assurer une croissance optimale. Cet espace varie selon le type d’arbre (entre 5 et 15 m en général).
Et pour un arbre fruitier en pot ?
Les arbres fruitiers de petite taille et certaines variétés en particulier, s’adaptent bien à la culture en pot mais quelques règles sont tout de même à suivre pour un développement dans de bonnes conditions car certains sont sensibles à certaines maladies.
Ce sera le moment ou jamais de demander conseil à votre pépiniériste.
- Choisissez un pot large et profond dans lequel les racines pourront trouver facilement leur place.
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Placez un paillage sur le dessus pour limiter au maximum l’évaporation sourcerapide de stress hydrique pour votre arbre.
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Essayez au maximum de ne pas avoir le pot trop exposé au soleil direct car celachauffera rapidement les racines ce qui peut influencer la croissance de l’arbrecomme des fruits.
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Choisissez de préférence un terreau riche et bien drainé, sans oublier de déposer une couche de graviers ou de billes d’argile au fond du pot avant de mettre le terreau.
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Demandez conseil lors de votre achat afin de connaître les éventuelles maladies auxquelles votre arbre peut être plus particulièrement sensible afin de traiter au plus vite au cas où la maladie survient.
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