À partir du 1er janvier 2025, les automobilistes français vont devoir se préparer à une nouvelle augmentation du prix de la carte grise dans la plupart des régions du pays. Tour d’horizon.
Prix de la carte grise : des écarts considérables entre les régions
En France, le prix de la carte grise varie en fonction de la région où l’on réside. Chaque conseil régional fixe en effet librement le tarif du cheval fiscal, une donnée clé dans le calcul du coût de l’immatriculation d’un véhicule. À partir de 2025, la Normandie battra un triste record : le prix du cheval fiscal y atteindra 60 euros, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2024, où il était encore de 46 euros. Cette hausse porte le prix total pour l’immatriculation d’un véhicule de six chevaux fiscaux de 276 euros à 360 euros, une envolée qui place la région en tête des zones les plus chères pour obtenir sa carte grise.
D’autres régions suivront également cette tendance à la hausse. En Île-de-France, le prix passera à 54,95 euros, tandis que dans les régions Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire, il grimpera à 55 euros par cheval fiscal. Des hausses qui font directement augmenter le coût d’acquisition ou de renouvellement du certificat d’immatriculation.
La Corse reste une région à bas prix
Si la Normandie s’impose comme la région la plus chère, d’autres régions maintiennent des tarifs plus raisonnables. Par exemple, en Corse, le cheval fiscal reste à 27 euros, loin devant la majorité des régions de France métropolitaine. Les régions d’Outre-mer, comme Mayotte et la Martinique, affichent également des prix compétitifs, avec un tarif de 30 euros par cheval fiscal. Parmi les autres régions relativement abordables, on retrouve les Hauts-de-France à 36,20 euros, tandis que la Guadeloupe et la Guyane s’en tirent avec des prix respectifs de 41 euros et 42,50 euros.
À l’inverse, les régions comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur (51,20 euros) et les Pays de la Loire (51 euros) continuent d’afficher des prix au-dessus de la moyenne nationale. Enfin, les régions Occitanie et Île-de-France frôlent également les 55 euros par cheval fiscal.
Les hausses prévues pour 2025 s’expliquent par plusieurs facteurs. D’abord, la libéralisation régionale en matière de taxation permet aux conseils régionaux de fixer le tarif qu’ils jugent nécessaire pour compenser la baisse des subventions de l’État. En Normandie, par exemple, la hausse est justifiée par une perte de revenus liés à la TVA, estimée à 33 millions d’euros. Cette augmentation du tarif de la carte grise devrait permettre à la région de générer 36 millions d’euros supplémentaires pour financer des projets liés à la transition énergétique, notamment dans les infrastructures de transport.
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La carte grise ca n existe plus, c’est d’ailleurs ecrit sur la photo de couverture.