Des dizaines de milliers de tonnes de CO2 par an en moins : c’est ce que vont permettre d’éviter ces deux allers/retours quotidiens.
Une ligne ferroviaire directement connectée aux bateaux
C’est une liaison longue de 1.150 kilomètres qui vient d’être inaugurée le 6 novembre par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy. Cette nouvelle autoroute ferroviaire fret relie désormais deux fois par jour le port de Calais (Pas-de-Calais) à Turin Orbassano (Italie).
Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Tout simplement un service de transport par voie ferrée de camions semi-remorques sur des trains. Cette nouvelle liaison opérée par la société VIIA (groupe SNCF) fait appel, en termes d’infrastructures, aux terminaux existants du port de Calais et d’Orbassano. Mieux encore : cette nouvelle liaison est directement connectée avec les services de ferries de Calais afin de relier la Grande-Bretagne, et de transporter des remorques non accompagnées vers l’Italie, sans traverser la France par les autoroutes.
Trois autres autoroutes ferroviaires
Selon les estimations de la SNCF, cette liaison permet de ne pas rejeter dans notre atmosphère environ 1,2 tonnes de CO2 par remorque et par voyage. Au total, cela devrait à terme permettre de transférer plus de 30.000 poids lourds de la route vers le rail, et ainsi éviter 37.200 tonnes d’émissions de C02 par an.
Cette autoroute ferroviaire entre Calais et Turin n’est pas la première du genre. La société du groupe SNCF en opère déjà trois : Calais – Le Boulou (Pyrénées Orientales), Bettembourg (Luxembourg) – Le Boulou et Aiton (Chambéry) – Turin Orbassano. Deux appels ont également été lancés en avril dernier pour créer des liaisons de ferroutage côté Méditerranée et Atlantique.
Illustration bannière : Fret ferroviaire © Egorov Artem
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