Le dérèglement climatique entraîne déjà des sécheresses dans certaines régions du globe mais ses conséquences sur les nappes phréatiques ne pourraient être ressenties que dans plusieurs dizaines, voire centaines d’années…
Les nappes phréatiques souffriront aussi des dérèglements climatiques
Une nouvelle étude menée par une équipe de chercheurs du monde entier dresse un état des lieux un peu inquiétant de l’état des nappes phréatiques. Nous savions que leur niveau était bas depuis quelques années, cela avait déjà été signalé par les rapports du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) en 2018.
Alors qu’est-ce qui change ? Le problème, pointé du doigt par les chercheurs, est ailleurs et concerne davantage l’avenir.
En effet, ils qualifient l’effet du réchauffement climatique sur les nappes phréatiques de « bombe à retardement ». Les dérèglements que nous subissons aujourd’hui à la surface de la planète ne seront visibles dans les nappes phréatiques que dans des dizaines voire centaines d’années.
Pourquoi de tels délais pour que les nappes phréatiques réagissent ?
Les nappes phréatiques sont alimentées par les eaux de pluie qui s’infiltrent dans le sol. Mais voilà, ce temps d’infiltration est très long. On sait donc aujourd’hui que l’état des nappes phréatiques de 2019 est, en fait, le résultat des précipitations et de la gestion de l’eau par les humains d’hier.
Et puisque l’on ressent déjà, aux travers des épisodes de sécheresse de plus en plus réguliers, les premières conséquences du réchauffement climatique engendré en partie par l’activité humaine (pollution atmosphérique, déforestation, etc.), on peut se projeter dans le futur.
Les conséquences du dérèglement climatique sur les nappes phréatiques seront subies par les générations à venir.
Une importante source d’eau potable menacée
Aujourd’hui, les nappes phréatiques permettent de répondre aux besoins en eau de deux milliards d’hommes et de femmes et sont nécessaires à leurs pratiques agricoles. La population mondiale explose, les cultures réclament plus d’eau et plus de surfaces… Les prévisions des scientifiques ne sont pas réjouissantes car ils estiment que d’ici cent ans, seule, la moitié des réserves souterraines pourrait se recharger.
Cette situation entraînerait d’importantes pénuries d’eau et ce, plus particulièrement dans des régions déjà largement touchées par la sécheresse. « Il est essentiel que le potentiel de ces impacts, initialement cachés, soit reconnu. Nous devons élaborer des politiques de gestion de l’eau ou des stratégies d’adaptation au changement climatique pour les générations futures », termine Mark Cuthbert, principal auteur de l’étude.
c’est également le résultat de l’arrachage dans les années 70 de centaines de milliers de kilomètres de haies et deùmillions d’arbres pour raison de remembrement. Tout un éco système qui existait depuis des siècles et notamment permettait à l’eau de s’infiltrer a disparu. Aujourd’hui nous en subissons les conséquences.
Il n’y a pas besoin d’attendre des centaines d’années, déjà aujourd’hui, avec touts les pesticides, herbicides, fongicides, engrais chimiques et j’en passe, que nos chers agriculteurs, maraîchers, et autres empoisonnent la terre jusque dans nos assiettes, je me demande justement dans quel état sont déjà nos nappes phréatiques…….et le plus beau c’est que ça continue malgré que TOUS sont au courant que nos aliments sont quasiment TOUS empoisonnés !!!!!!