L’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, réunie depuis le début de la semaine à Montréal, a signé jeudi 6 octobre un accord en discussion depuis plusieurs années. Son président, Olumuyiwa Bernard Aliu, est satisfait : « Nous célébrons aujourd’hui un événement historique qui démontre notre volonté de participer pleinement à la lutte contre les changements climatiques ».
Une première pour limiter les émissions carbone du secteur aérien
Cet accord est une première pour ce secteur économique et se situe dans la continuité de l’accord de Paris suite à la COP21. En effet, si celui-ci est assuré d’entrer en vigueur dans moins d’un mois, il ne contenait aucune disposition sur le secteur de l’aviation civile.
Enfin, il n’est basé que sur du volontariat jusque 2027. 65 pays se sont déjà toutefois portés volontaires, ce qui montre l’intérêt des États pour lutter contre le changement climatique.
Un secteur qui pèse dans le réchauffement climatique
Les pays volontaires s’engagent donc à mettre en place un système de compensation carbone en échangeant des crédits carbone avec d’autres secteurs économiques non polluants.
Le secteur de l’aviation internationale représente aujourd’hui 2 % des émissions de gaz à effet de serre, en produisant 10.000 tonnes de CO2 par an. Un chiffre relativement faible, qui serait toutefois amené à doubler d’ici 2034 avec l’augmentation du nombre de passagers.
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