Protéger les baleines, c’est aussi protéger notre planète. Et pour cause, ce géant des mers est capable de stocker plusieurs tonnes de dioxyde de carbone, principal gaz responsable de l’effet de serre. Une raison supplémentaire pour protéger ce cétacé qui est encore chassé dans le monde.
Une baleine peut stocker des tonnes de dioxyde de carbone
Dans des pays comme le Japon, l’Islande et la Norvège, l’on continue la chasse à la baleine. Une pratique qui, selon Greenpeace, « fait fi de la nécessité de protéger nos océans et ces créatures majestueuses ». Récemment, une vidéo du Financial Time, relayant des calculs de chercheurs du Fonds Monétaire International (FMI), a apporté une raison supplémentaire pour protéger ce géant des mers. Selon le quotidien britannique, la baleine serait une alliée de taille pour lutter contre le réchauffement climatique.
Relayée par nos confrères de Courrier International, une vidéo explique que le corps d’une baleine bleue peut stocker jusqu’à 33 tonnes de dioxyde de carbone (CO2). À titre de comparaison, un arbre ne peut absorber en moyenne que 21 kilos de CO2. Cela signifie qu’une baleine équivaut à 1.571 arbres, une vraie forêt à elle toute seule.
Lutter contre le gaz à effet de serre et le réchauffement climatique
Par conséquent, le Financial Time s’interroge sur la quantité de dioxyde de carbone, principal gaz responsable de l’effet de serre, que l’on pourrait retirer de l’atmosphère si l’on protégeait les baleines. « Selon les chercheurs, on estime qu’avant le XXème siècle la chasse à la baleine a eu pour conséquence le rejet dans l’atmosphère de 1,9 million de tonnes de gaz carbonique, et depuis 1900, de 70 millions de tonnes supplémentaires. Or 70 millions de tonnes de CO2, c’est l’équivalent de ce que rejettent 15 millions de voitures en un an, » rapporte Courrier International.
Ces chiffres ont de quoi faire réfléchir, en particulier ceux pour qui la chasse à la baleine ne pose pas de problème. Certains ne sont d’ailleurs pas à une contradiction près et luttent contre le réchauffement climatique. N’oublions pas non plus que les déchets plastiques sont aussi à l’origine de plusieurs décès de cétacés.
Illustration bannière : Les baleines, une solution au réchauffement climatique ? © Craig Lambert Photography
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Ce n’est pourtant pas le 1er avril ! On mélange les 33 tonnes de la baleine au 21kg PAR AN en moyenne d’un arbre, alors que les 33 tonnes de la baleine sont pour un animal de plusieurs dizaines d’années. Et quand la baleine meurt, elle se décompose et relache le CO2. Par contre, quand l’arbre est coupé et utilisé (pour autre chose que la combustion), le CO2 reste sous forme fixée, sachant que 50% de la masse d’un arbre est du CO2. Alors avec ou sans chasse à la baleine, le CO2 aurait de toute façon été libéré. Cessons d’utiliser des arguments stupides qui font appel aux bons sentiments, le CO2 d’un part et les pauvres baleines d’autre part pour justifier tout et n’importe quoi. Tout être vivant stocke du CO2 durant sa vie et le libère à sa mort. Doit-on privilégier la cryoconservation pour éviter le rejet de CO2 des êtres vivants à leur mort ? Pourquoi pas un article la dessus ?