Des projets d’extraction très contestés
– le projet d’extraction et d’exportation de charbon Apha Coal en Australie, soutenu par la Société Générale : ce projet est destiné à l’exportation de 30 millions de tonnes de charbon par an pendant 30 ans vers l’Asie. Son immense mine à ciel ouvert du Bassin de Galilée est dotée d’une de chemin de fer de 495 km et d’une expansion portuaire au coeur de la Grande Barrière de corail.
– la centrale à charbon Tata Mundra en Inde, qui est financé par la BNP.
– le financement par le Crédit Agricole de la pratique d’extraction du charbon selon la technique dite du Moutain Top Removal (MTR) aux Etats-Unis : en gros il s’agit d’extraction minière à coup d’explosifs (photo ci-dessous). Le nom de la méthode fait rêver : « l’enlèvement du sommet de montage ». Une « technique » utilisée dans les Appalaches mais qui est considérée comme extrêmement néfaste pour les populations et l’environnement.
Les banques qui occupaient l’an passé le top de ce classement noir étaient 4 banques américaines avec la Deutsche Bank en 5ème place et la BNP au 10ème rang.
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Planetoscope : la production mondiale de charbon
(1) L’étude International BankTrack, « L’argent sale des banques françaises et Banking on Coal 2014 » s’appuient sur des données exhaustives sur les financements des banques commerciales au secteur des mines et centrales à charbon, et sur une analyse les activités de crédits et d’émissions d’obligations et d’actions de 92 banques commerciales internationales en direction de 34 entreprises minières et 39 opérateurs de centrales entre 2005 et avril 2014, ainsi que 28 autres entreprises minières entre 2011 et avril 2014. L’intégralité de la méthodologie est accessible sur le site coalbanks.org.
Il faudrait aussi avoir le courage de choisir sa banque en fonction de ses investissements et non en fonction du taux qu’elle nous propose pour le prêt immobilier par exemple … c’est mon cas, je vais devoir faire un choix : l’argent ou mes convictions. Pas facile quand le quotidien est serré.
Au moins en Europe, les énergéticiens Allemands seraient moins enclins à remplacer les centrales au gaz par celles au charbon ou au lignite si le prix de la tonne de CO2 émis était fixé à un tarif dissuasif!
A l’echelle mondiale, faut pas rêver!!
quoique: en Chine, les autorités commencent à réagir et privilégient désormais les EN renouvelables