> L’année 2008 changera-t-elle votre regard sur les grandes entreprises en matière d’éthique et d’environnement ? Rien n’est moins sûr…
> Neuf mois après son lancement, le « baromètre Ethique et Environnement » voit s’élever le nombre de votants désireux de donner leur avis sur 72 marques venus de tous les secteurs : de l’automobile à la grande distribution, du High-tech au textile, en passant par les multinationales, l’alimentation… Tous attendent le verdict des consommateurs…
> Et il est toujours aussi sévère : avec une moyenne générale de 1,7 sur 5, les entreprises n’ont plus qu’à retourner à leurs devoirs en matière d’Ethique et d’Environnement !
Vous êtes toujours aussi exigeants et vous avez raison. Ce 3ème baromètre a cependant apporté son lot de surprises parmi les marques les moins bien notées…
Et les heureux élus sont…
Montées et descentes
Rien n’est irrémédiable : sa note n’est qu’en légère baisse, sa chute au classement est avant tout due à des notes très resserrées et donc à la difficulté des consommateurs à départager les différentes enseignes.
>> Les produits équitables qui garnissent les rayons influencent sans doute l’image de ces hypers qui sont pourtant loin d’être exemplaires au niveau du prix de ces produits… http://www.consoglobe.com/ac-commerce-equitable_1982_hypers-equitables.html
L’Automobile voit la vie (un peu) en vert
>> Seul Toyota (54e, -3) régresse au classement mais voit sa note globale en hausse. Alors qu’elle est souvent à la pointe de l’innovation en matière environnementale , l’entreprise nipponne n’est que le cinquième constructeur automobile de ce baromètre.
>> Si les constructeurs automobiles ont le vent en poupe, l’image des sociétés pétrolières est toujours très mauvaise. Exxon et Total échouent ainsi aux deux dernières places, tandis que BP (+4) se retrouvent désormais à la frontière du «flop 5».
>> Les initiatives entreprises par des groupes comme Total ne suffisent pas encore à corriger leur image.
Des multinationales désapprouvées
>> À noter le nombre de votes blancs élevé pour ces 3 enseignes : leurs politiques et leurs valeurs restent méconnues du grand public.
Le Baromètre et ses 7 chiffres
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> Besoin d’informations sur l’engagement des marques ? Consultez notre annuaire des entreprises .
> Vous voulez connaître les marques qui bougent pour la planète ? Retrouvez-en dans nos portraits de marques .
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Voici un article de NICE MATIN paru au sujet du Baromètre (merci à nos amis niçois :))
L’écologie sert d’alibi à la publicité
Depuis que l’environnement et la consommation durable sont des valeurs en hausse qui
préoccupent de plus en plus le consommateur, on voit fleurir les publicités «écolos». De
nombreuses marques n’hésitent pas à détourner la sensibilité écologique pour présenter
leurs produits. D’autres entendent valoriser leurs actions et mettent en avant leurs initiatives
pour améliorer leur image. L’écologie et l’éthique deviennent un enjeu commercial fort. A tel
point qu’on parle de « Greenwashing », de blanchiment d’image par l’écologie, pour
qualifier la déferlante de publicités «vertes». Un sujet soulevé sur le site consoGlobe.com.
Portail grand public de la consommation durable sous toutes ses formes, consoGlobe.com
réunit plus d’un million de membres inscrits et 730 000 visites par mois. On y retrouve un
guide des grandes marques et leurs engagements éthiques, une boutique verte avec 12 000
produits et de nombreuses infos. En mai 2007, le site a également lancé le «Baromètre
Ethique et Environnement» dans le but d’évaluer l’image que les consommateurs ont des
grandes marques et des grandes entreprises en matière d’éthique et d’environnement. Tous
les secteurs sont représentés : automobile, alimentation, high-tech, grande distribution,
textile… A l’heure où les entreprises accentuent leur communication pour convaincre de
leur fibre verte, on constate grâce à ce baromètre un écart entre le discours des marques et
leur perception réelle par le public en matière de développement durable. Et contrairement à
ce qu’on pourrait croire les consommateurs ne se laissent pas prendre à ce jeu du « c’est
moi, le plus vert ». Leur verdict est très sévère pour les 72 marques évaluées. Lors du
dernier baromètre, les 50 000 votes ont quand même laissé le bénéfice du doute aux
constructeurs automobiles qui voient leurs efforts en faveur de l’environnement mieux
perçus mais ils n’ont fait aucun cadeau à ces entreprises qui en font de plus en plus pour se
rendre éthiques…
H.E.
C
Je suis un peu surprise pour la marque Yves Rocher. Bien qu’elle possède une image proche de la nature, j’ai découvert qu’elle mettait de l’aluminium dans ces produits de beauté alors que cet élément a déjà été dénoncé pour sa dangerosité comme produit corporel.