« Bayer et Monsanto ont signé mercredi un accord de fusion ferme », au prix de 128 dollars par action (114 euros) en numéraire, a annoncé Bayer dans un communiqué. Au départ, la direction a refusé l’offre allemande qu’elle jugeait inadéquate, même après qu’elle ait été améliorée une première fois.
Une offre refusée à plusieurs reprises
Après avoir proposé 122 dollars par action Monsanto, puis 125 dollars, Bayer a de nouveau surenchéri en proposant d’acheter le groupe américain pour 127,50 dollars par titre. Sentant que l’offre était proche d’être acceptée, le patron de Bayer a finalement fait une ultime proposition à 128 dollars par action. Par ailleurs, le groupe de Leverkusen s’est engagé à verser 2 milliards de dollars à sa cible dans l’hypothèse où l’opération serait un échec.
Une opération qui suscite de nombreuses critiques
C’est principalement en Allemagne que cette union a soulevé des critiques, un pays où l’opposition anti-OGM est importante. Par ailleurs, certains actionnaires de Bayer se montrent également critiques à l’égard de ce projet de fusion craignant l’exposition plus importante du groupe à l’agriculture au détriment de ses activités dans l’industrie pharmaceutique.
Ce rapprochement qui devrait être finalisé d’ici 2017 devrait gonfler le bénéfice brut d’exploitation de Bayer et Monsanto d’environ 1,5 milliard de dollars sur une durée de 3 ans. Le mariage Bayer-Monsanto pourrait bien donner naissance à un leader mondial de l’agrochimie, un secteur qui est aujourd’hui en pleine évolution.
When green isn’t green © Peter Blanchard Flickr
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