En Belgique, on votait pour les élections municipales le 14 octobre et deux partis se sont démarqués : les écologistes et la gauche radicale.
Élections municipales en Belgique : progression des écologistes
Le 14 octobre, huit millions d’électeurs avaient rendez-vous dans leur bureau de vote pour élire leurs nouveaux représentants municipaux. Les résultats marquent une progression de la gauche radicale et le recul des partis traditionnels comme le parti socialiste, les libéraux et les chrétiens centristes.
Mais la surprise est ailleurs : on note une véritable percée verte dans de nombreuses régions. Les préoccupations écologiques et les récentes mobilisations pour protéger la planète du réchauffement et des dérèglements climatiques ont vraisemblablement influencé les électeurs. « L’écologie politique a gagné, on ne pourra plus faire de la politique comme avant », a commenté Zakia Kattabi, coprésidente du parti Vert.
Au sein des partis, de plus en plus de candidats issus de l’immigration
Si les Verts ont conquis plusieurs mairies de la région de Bruxelles-Capitale et remportent 18,4 % des votes à Anvers, on ne sait pas encore s’ils participeront au pouvoir – le parti Vert se l’est toujours refusé jusqu’à présent – ou si le parti resterait un parti de protestation et de propositions. Autre changement à noter dans ce paysage électoral : la mixité des candidats.
C’est en effet une nouveauté qui tend à s’étendre à tous les partis politiques belges. Mis à part Jinnih Beels, à la tête du parti socialiste, d’origine indienne, les têtes de listes sont souvent des blancs. Mais sur les listes, la diversité s’invite dans les rangs. Notons parmi d’autres, la présence de Yasmia Satta, 24 ans d’origine égyptienne (parti Vert) et de Nabila Aït Daoud, d’origine marocaine (parti du NVA).
Illustration bannière : Un candidat écolo – Capture d’écran Youtube
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