Une enquête réalisée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en 2019 mais rendue publique seulement fin décembre 2023 révèle que 18 % des beurres contrôlés en laboratoire se sont avérés non-conformes.
La qualité des beurres ne correspond pas toujours à ce qu’elle doit être
Teneur en eau trop élevée, déficit en sel, mélanges de beurres… : les fabricants de beurre ne respectent pas tous les cahiers des charges. Et dans la grande majorité des cas, ils le font par choix : il est vrai que le coût des ingrédients nécessaires à la fabrication de beurre n’arrête pas d’augmenter. Sur les 89 analyses en laboratoire réalisées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 16 ont révélé des non-conformités, soit un taux d’anomalie de 18 %.
Des pratiques comme l’utilisation de matières grasses laitières autres que la crème et non autorisées pour certains types de beurre de qualité, un déficit en sel pour des beurres salés ou demi-sel ou encore une teneur en eau trop élevée par rapport aux seuils réglementaires, altèrent significativement la qualité des produits, notamment pour des beurres qualifiés de supérieurs.
Des allégations de qualité souvent apposées à tort
Les anomalies liées à l’étiquetage, bien que moins graves, ont également été repérées. Des cas de non-respect des allégations comme les AOP ou la mention « fermier » ont été observés. Certains exploitants utilisaient ces mentions alors que les conditions requises n’étaient pas remplies, induisant les consommateurs en erreur quant à la véritable nature des produits.
À l’issue de cette enquête, la DGCCRF a prononcé 30 avertissements. Dans plusieurs exploitations agricoles, où les gérants présentaient une méconnaissance de la réglementation ou maîtrisaient mal le procédé de fabrication, les inspecteurs se sont bornés à faire de la pédagogie. Il sera bien sûr intéressant de voir une nouvelle enquête sur le beurre, l’envolée actuelle de son prix inquiétant de très nombreux Français.
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N’est-il pas surprenant que la shrink ou la cheapflation soient adoubées par un gouvernement si prompt à décider de notre vie à grand renfort de lois et, bien sûr et surtout, de taxes ? Tous les prétextes sont bons pour nous imposer une vie mise en coupe réglée par notre soviet suprême.
En revanche dès qu’il s’agit de défendre le citoyen contre les abus et les tromperies, la liberté des marchés et de la concurrence est invoquée pour surtout ne rien faire.