La tenue du G7 dans la célèbre station balnéaire est l’occasion de remettre en lumière la pollution de l’océan aux alentours.
Une « zone morte » au large de Biarritz
Certes, la Méditerranée est la mer la plus touchée d’Europe par les pollutions plastiques. Mais la côte atlantique n’a hélas pas grand chose à lui « envier » en la matière… Alors que le G7 a transformé la ville en un véritable bunker sécurisé par 10.000 hommes, c’est la « zone morte », une zone fortement polluée, au large de Biarritz qui donne du souci aux défenseurs de l’environnement.
La cause de cette pollution qui prend la forme de véritables vagues de mousse brunâtres au paradis des surfeurs ? Les détergents présents dans les lessives, véritable « cocktail chimique » et pas ou peu filtrés par les stations d’épuration.
L’association France Nature Environnement (FNE) va jusqu’à parler de « zones mortes » dans un « océan agonisant ». Les « zones mortes » sont des eaux contenant très peu d’oxygène et où la faune marine se fait rare. « À la différence d’une marée noire, la pollution chimique à l’origine du problème est invisible… par mer calme. Pourtant, dès que la mer s’agite, des mousses brunâtres apparaissent, remplaçant l’écume naturelle. Enfin, les embruns chargés de ces polluants ont un effet décapant sur certains végétaux tels que les pins maritimes. Pour preuve, les pins « brûlés » de l’Hôtel du Palais à Biarritz ».
Acter le retrait du marché des détergents pétrochimiques
Les analyses des prélèvements de mousses réalisés par la SEPANSO durant ces périodes, de Biscarrosse à la Côte Basque, confirment cette pollution. « À l’origine de cette pollution : un composé notamment de détergents pétrochimiques, entre autres micropolluants, qui ne sont presque jamais traités par les stations de traitement des eaux usées ».
Du coup, l’eau du Golfe de Gascogne est-elle impropre à la baignade ? « Difficile à dire, puisque ce cocktail chimique n’est toujours pas pris en compte dans la mesure de la qualité des eaux de baignade, souligne la FNE. À l’heure actuelle, seule la bactériologie est suivie. La SEPANSO sonne pourtant l’alarme depuis 1998 auprès du District Bayonne Anglet Biarritz, date de l’appel du collectif de 60 scientifiques « pour des détergents sans danger pour l’environnement ».
L’Élysée l’a promis dans un communiqué : lors du G7, « nous proposerons des mesures concrètes pour protéger la planète, en mettant l’accent sur la protection de la biodiversité, du climat et des océans ». La SEPANSO et France Nature Environnement ont donc décidé de prendre cet engagement au pied de la lettre : « Le G7 doit acter le retrait du marché des détergents pétrochimiques, comme cela vient d’être fait pour certains plastiques », estime Georges Cingal, secrétaire général de la fédération SEPANSO Aquitaine.
D’ailleurs, les détergents pétrochimiques sont parfaitement remplaçables par des détergents d’origine naturelle, biodégradables. « C’est une mesure de bon sens si l’on ne veut pas que les zones mortes ne se multiplient dans nos océans ! La situation du Golfe de Gascogne doit nous permettre de tirer des leçons ».
coucou coline!
bonjour
bonjour les animaux sont mort a couses du plastique
Alors pourquoi continuer avec toutes ces idioties de pubs à la TV pour tous ces produits chimiques qui, en définitive, arrivent tous dans la mer ?????????
…surtout celles qui veulent nettoyer les machines ainsi que les bactéries de celles ci, alors que dans NOTRE CORPS il y a plus de bactéries qu’il y a d’étoiles dans l’univers…….. MDRRR