Une analyse géante pour optimiser les infrastructures
Les données issues de 500 000 appels, passés par 5 millions d’usagers de téléphone abonnés à Orange, ont collectées de décembre 2011 à avril 2012. Puis, elles ont été analysées. Cela représente une collecte d’une taille inégalée jusqu’alors. Les identifiants personnels ont été effacés puis le centre IBM d’Abidjan a fait le travail d’analyse « big data » qui a permis de réaffecter les 539 bus de la capitale ivoirienne, ses 5,000 mini-bus et ses 11,000 taxis partagés.
La méthode utilisée a permis de mettre en évidence le temps de trajet pour chaque déplacement et le temps d’attente constaté aux points de correspondance, ce qui a donné une bonne photo des lacunes du système de transport public actuel.
Une telle analyse est d’une grande aide pour les Pouvoirs publics responsables de la politique des transports : dans une ville connectée, avec l’aide des techniques de big data marketing :
« On évite « le coût terrifiant des sondages traditionnels pour les pays en voie de développement grâce à l’utilisation intensive des téléphones mobiles qui génère une masse énorme de données. » explique Kara Kockelman, un spécialiste des transports urbains de l’Université d’Austin au Texas.
Les résultats attendus sont significatifs
Les sponsors du projet pensent que la durée moyenne des trajets pourrait baisser de 10 % et réduire la pollution d’autant, à en croire la présentation offiicielle de ce projet dont ils sont manifestement très fiers. .
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à suivre > le big data pour mieux se garer
Bravo. C’est passionnant