Les billets cartonnés occasionnent une consommation considérable de papier. Fort heureusement, ils sont de moins en moins utilisés.
Pour les adeptes du papier, le billet est désormais au format « facturette »
Une page se tourne à la SNCF : pour les voyages Grandes Lignes, le billet cartonné n’est plus délivré sur les bornes d’achat. Il est désormais remplacé par une « facturette » au format « ticket de caisse » contenant les mêmes informations, à savoir le nom, prénom, le numéro de place, de voiture, la mention de la classe et, c’est nouveau, un QR Code pour rendre les contrôles plus rapides. Le billet cartonné continue (pour le moment) à être délivré sur les bornes TER, ainsi qu’aux guichets.
Jadis un gâchis de papier énorme, le billet cartonné est de moins en moins utilisé, au profit de l’e-billet, que le passager achète en ligne et présente au contrôleur sur son smartphone. En 2019, sur les Grandes Lignes, l’e-billet représentait déjà 91 % des ventes. Logiquement, la part des ventes sur les bornes recule inexorablement : en 2021, la SNCF fait savoir que moins de 5 % des achats de billets Grandes Lignes se font sur des bornes libre-service.
Le support papier disparaît progressivement au profit des titres de transport électroniques
Le billet de train cartonné existe encore provisoirement pour les lignes TER – © Julia Kuznetsova / Shutterstock.com
À Paris, la mue vers les billets uniquement sur support électronique a déjà été engagée par la RATP. Depuis octobre 2021, la régie des transports ne vend plus de carnets de tickets t+ cartonnés. Et en mars 2022, les tickets cartonnés disparaîtront totalement : les voyageurs pourront acheter leurs titres de transport uniquement via une application mobile ou sur une borne avec chargement sur le Pass Navigo (sans support papier donc). Dans les bus, les tickets cartonnés ne sont plus distribués, les personnes ne pouvant en acheter via une application mobile ni les charger sur un Pass Navigo doivent les acheter par SMS, facturé directement sur la ligne téléphonique. Cette transformation représente une économie de taille pour la RATP, quand on sait qu’en 2019, 525 millions de tickets de métro avaient été vendus sur ses lignes.
Mais le véritable précurseur en la matière, c’était le transport aérien. En 2008, les billets cartonnés avaient disparu au profit du billet électronique : le passager n’a plus qu’à présenter une pièce d’identité, et l’information sur sa réservation est aussitôt puisée dans le système informatique. Cette mue a permis d’éliminer le problème des billets contrefaits et minimiser le nombre d’erreurs humaines lors des contrôles. Cependant, la carte d’embarquement cartonnée reste de mise dans beaucoup de pays du monde, la législation nationale continue de l’imposer… aux dépens des considérations environnementales !
Illustration bannière : Le billet de train cartonné supprimé pour les grandes lignes – © vihrogone / Shutterstock.com
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économie pour la SNCF augmentation du prix du billet obligation d’avoir un smartphone,pollution par les composants électronique etc… voila le billet virtuel
le tout numérique n’est plus écologique que le papier cartonné, bien au contraire puisque les data centers consomment beaucoup plus d’énergie que le papier. D’autant qu’en utilisant du papier recyclé et des encres végétales, la pollution est moindre et la recyclabilité augmentée. Le passage au numérique est en fait une économie de l’entreprise.
Donc pas de téléphone; pas de moyen de transport dans Paris ?
Où est l’égalité ?
Les plastiques des téléphones, leurs batteries, leurs recharges, sont plus écolos ?
Et, batterie déchargée = une amende (135?)
Il faudrait peut-être arrêter les conneries, pour ma part il est hors de question que je paie quoi que ce soit avec un téléphone (piratage, traçage, etc.) .