Le repas de Noël est attendu avec impatience tout comme il est redouté. Symbole du partage et de la convivialité, Noël représente pourtant pour les personnes vegans la période de tous les dangers. Foie gras, viande en sauce, ou encore crustacés, le repas de Noël peut être un vrai cauchemar. Et les remarques qui vont avec aussi. Pour ne pas perdre la face, voici un florilège des pires commentaires que vous risquez d’entendre pendant Noël et les réponses drôles à y apporter !
Les pires remarques contre les personnes vegan lors des repas de famille
Lorsque l’on décide d’adopter un mode de vie vegan, la plus grande difficulté reste d’affronter les critiques de nos proches sur notre choix alimentaire. Que ce soit par jugement, intolérance ou manque d’information, le repas de Noël constitue l’endroit propice pour recevoir de nombreux propos désobligeants.
Voici les principaux arguments anti-vegan que l’on peut entendre :
- Être vegan, c’est dangereux pour la santé.
- Du coup, tu manges que des graines ?
- Les animaux aussi tuent d’autres animaux pour se nourrir.
- En supprimant la viande, tu vas provoquer la famine dans le monde.
- Et les protéines, tu les trouves où du coup ?
- Tu fais souffrir les plantes avec ton régime alimentaire.
- De toute façon, ton engagement ne sert à rien, il y aura toujours des personnes pour
manger de la viande. - Les humains sont supérieurs aux animaux.
- Tu dois bien t’ennuyer dans la vie.
- Tu fais partie d’une secte.
- Les animaux ne souffrent pas quand ils sont tués.
- Occupe-toi des humains avant de t’occuper des animaux.
Le véganisme séduit toujours plus de personnes et cela provoque quelques remous dans les discussions. Le principal problème lorsqu’une personne carnivore débat avec une personne vegan ou un végétarien·ne ce sont les arguments. La plupart d’entre eux manquent de pertinence et relèvent plus du cliché que de la réalité.
Alors pourquoi ne pas retourner la situation à votre avantage ? Petit recueil des réponses drôles et caustiques que vous pouvez dire lors du repas de Noël. Attention humour (vegan) obligatoire !
Réponses drôles pour ne pas perdre son sang froid
Si votre oncle vous affirme que l’être humain a toujours été un chasseur, demandez-lui s’il chasse beaucoup de barquettes de steaks hâchés à Carrefour. Si votre tante vous demande vos carences en protéines, demandez-lui son diplôme de nutritionniste (si elle l’est vraiment, normalement elle ne vous posera pas la question).
Un classique… Si votre papa vous explique que les plantes souffrent aussi, demandez-lui s’il a déjà entendu une carotte crier « à l’aide ! » en sortant de terre. Si votre cousin vous dit droit dans les yeux que de toute façon il y aura toujours des personnes pour manger de la viande dans le monde, demandez-lui s’il vole les personnes qui font la manche car de toute façon elles seront toujours pauvres ?
Si votre frère vous affirme que les animaux ne souffrent pas lorsqu’ils sont tués, demandez-lui s’il pense que les animaux sont des smartphones que l’on éteint simplement avec l’application « Mourir c’est cool ». Enfin, si votre grand-mère vous dit qu’il faut s’occuper des humains avant les animaux… on ne répond rien, car les grands-mères, elles ont le droit de tout dire.
Patience à vous !
Le plus grand problème dans la communication, c’est qu’on n’écoute pas pour comprendre. On écoute pour répondre. Vous l’avez compris, il est parfois difficile d’engager un débat avec quelqu’un qui ne partage pas les mêmes idées que vous. Et pourtant, derrière chaque interrogation sur le régime alimentaire des vegans, il y a pourtant une réponse claire et appropriée à donner. Alors même si débattre n’est pas toujours chose aisée, dites-vous que les discutions animées lors du repas de Noël sont aussi l’occasion de créer des souvenirs… inoubliables. Joyeux Noël !
Je n’ai pas fait d’études en psychologie, donc ce qui suit se base juste sur ce que ma curiosité m’en a appris ; que l’on me reprenne si je fais fausse route !
Quand les végétariens ou les végans parlent de leur choix de vie, j’entends plus être à l’œuvre ce qu’on appelle des mécanismes de défense (par ex. formation réactionnelle, renversement dans le contraire… peut-être projection, voire sublimation) que l’exercice d’un libre-arbitre.
Pour moi, on partirait sur de meilleures bases si on appliquait à ces choix de vie les mêmes usages de laïcité qu’avec les religions : liberté de croire ou non protégée, et regarder d’un mauvais œil tout prosélytisme.
Épuisant d’entendre toujours les mêmes « blagues » concernant le mode alimentaire vegan. Dsèfois j’en arrive à ne même plus répondre ni regarder mon interlocuteur.
Marre aussi d’entendre vanter le végan à toutes les sauces, laissez nous manger ce que l’on veux, quand on veux, POINT