Du biodiésel aux graisses animales

Rédigé par Alan Van Brackel, le 30 Dec 2013, à 16 h 24 min
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Biodiésel : une nouvelle filiale de transformation

Le groupe français Sofiprotéol, numéro un de la production de biodiésel en Europe, a annoncé s’y mettre aussi. L’idée du groupe est de s’associer avec d’autres partenaires français et belges et produire ce biodiésel nouvelle génération dans l’Oise, près de Compiègne, plus exactement dans l’usine de Vennette qui était consacrée jusqu’à présent à la trituration, soit le pressage du colza.

Dès 2015, ce sont donc 80.000 tonnes qui pourraient être produites grâce à un partenariat avec un équarisseur (Akiolis), un négociant en graisses animales (Mindest) et le spécialiste des énergies renouvelables belge Electrawinds. Cette nouvelle société, baptisée AD Biodiesel, utilisera également des huiles de friture pour produire plus de biodiésel.

Le biodiésel, une alternative conséquente aux autres biodiésel ?

colza-champ-biodieselLes professionnels interrogés parlent de plusieurs atouts. Il y a bien sûr le fait que le biodiésel tiré de graisses animales n’empiète pas sur les cultures alimentaires.

Comme pour le biogazole tiré d’huiles végétales, « le taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 83 % par rapport aux carburants d’origine fossile. On est bien au-delà du colza« .

En réalité, cela cache un biais puisque les émissions sont importantes durant l’élevage. Autre hic, 2 millions de tonnes de biodiésel sont consommées chaque année en France. Les coproduits d’origine animale pouvant être convertis sont estimés à 130.000 tonnes par an.

Avec les huiles animales, on estime donc pouvoir produire 5 % de ces ressources. Un chiffre intéressant, mais pas suffisant pour supplanter les autres ressources.

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Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan...

15 commentaires Donnez votre avis
  1. On essaye toujours de trouver des solutions et en fait derrière tout ça y a forcément la manne financière qui ne pense qu’à s’en mettre plein les poches, et ce sera encore une bonne raison de ne pas se pencher sur le sort des animaux, une fois de plus nos souffres douleurs dans bien des domaineś –

    Je pense que c’est une idée absurde qui va l’encontre de l’évolution de la vie sur notre planète. De plus en plus de prise de conscience montrent que notre passé n’est pas le modèle et qu’il faut se tourner vers des solututions respectueuses qui concernent tous les êtres vivants de cette planète. A commencer par abandonner l’exploitation de l’homme sur les animaux. Et la, quand on arrivera a ça, on aura grandi en sagesse et nos solutions seront à la mesure de notre grande intelligicence.

    Depuis que Nicolas Tesla a découvert l’énergie gratuite a son époque alors qu’il était un génie en avance sur son temps et sur le notre, puis qu’il voulait utiliser cette énergie pour ceux qui ne pouvait pas s’éclairer à l’autre bout de la planète,
    cette énergie qui peut être utiliser pour faire voler des avions, pour chauffer, pour alimenter en fait tout ce qui en a besoin,
    et bien ce que Mr Tesla venait découvrir, dans notre 21e siècle bien pensant, PERSONNE n’y fait allusion.
    Et pourquoi a votre avis ?

    Parce qu’il faut que cela rapporte des sous ! Et on trouvera toutes sortes de solution alternatives avec toujours à l’esprit : combien ça rapporte !

    Alors commençons par changer notre façon de vivre avec à l’esprit le respect pour tous, sur cette planète généreuse, et je suis sûre que les solutions apparaîtront et seront durables dans l’avenir.

    Bien à vous
    Et soyez végétalien, faites la paix

    • Alan Van Brackel

      Très vrai, et Nikola Tesla a déjà été terriblement pillé à son époque également pour des raisons financières…

    • Pffff et les tomates, tu ne les entends pas crier les tomates!!!!!!!!! Pauvre plouc mange ton tofu sois stériles et meurs tout gris à 35 ans en en paraissant 80!

    • Bravo Cécile, bien exprimé, la voie intelligente c’est végétalien. Quant aux pauvres ringards, comme Pff, ils ne savent pas ce dont ils parlent, mais se bornent à nous taguer « plouc ». Après cette émission (France5) hier soir, on ne peut plus vraiment croire que le diesel (meme bio) est un carburant pour l’avenir. Dommage que ce PDG de Peugeot a pu intimider Mitterand et ses successeurs à favoriser la filière Diesel, quand c’était déjà connu en 1983(mais le rapport fut alors supprimé) que le diesel était néfaste pour la santé des français, mais voilà que la France est le pays qui a le plus grand problème du monde avec la pollution diesel! Ces voix sirènes qui nous encouragent de favoriser la filière biodiesel à partir de graisses animales ne font rien sauf suggérer un moyen de disposer des déchets de la boucherie industrielle, comme si c’est qqchose de positive. Manger de viande sera éventuellement aussi néfaste pour les humains que la pollution de diesel, mais ça prendra un peu plus de temps..

    • Alan Van Brackel

      Tout à fait, Briant, c’est déjà un problème à échelle mondiale : http://www.consoglobe.com/environnement-mangez-moins-viande-fromage-cg

  2. ils disent qu il faut faire!! tout pour ne pas pollué ,mais ils fonts tout pour!! ce son des hypocrites

  3. MOI JE ROULAIS AVEC DES HUILES DE FRITURE. MAIS LA DOUANE M A contrôlé et j ai appris que cella était interdit en France

  4. Bonjour, les dechets ont de l’avenir à commencer par nos excrements et nos poubelles certains pays scandinaves developpent deja depuis des annees ce filon pour faire du carburant sommes nous pas assez humbles et trop par les lobbies du petrole pour faire pareil.
    La recolte à grande echelle de c’est « or sale » à des chances de rapporter plus que l « or noir » c’est une question de decision et de volonté mais nos banquiers sont ils d’accord ???
    Bonne journée

  5. on en sort pas: il nous a été proposé, les bio-carburants,ce qui a entraîné déforestation dans certains pays, pour pouvoir produire de l’huile végétale, si maintenant on pense utiliser la graisse animale, il y a fort à craindre que se développe 1 filière dans ce sens, au Brésil on saccage la forêt, poumon de la terre, pour y élever des bovins et produire autres céréales destinées à les nourrir.
    faut peut être repenser tout simplement la politique, et développer et améliorer les transports en communs pour réduire la consommation de carburants des particuliers.

    • Je suis bien d’accord avec vous. Et de plus, c’est pas comme ça qu’on va réduire notre consommation de viande: les lobbyistes de la viande se frottent leurs grasses panses: leur avenir est assuré, et en plus ils œuvrent pour la planète quoi (ah ben si, eh oh quand même).
      Elle consomme ta caisse? elle fait combien de chevaux ? Oh pas beaucoup de cadavres. Juste 5 cv,20 lapins, 3 agneaux et 1 boeuf(mais juste la tête).Hum.

  6. vive le biodiesel

  7. Et si on parlait de la pollution due aux moteurs diésel ?

    • elle est résolue depuis longtemps – mais personne n’a voulu entendre parler du (des) systèmes – ni RENAULT, ni Baladur ni Corine Lepage alors tant pis

      quant au système de transformation des déchets en carburant, ça date, et le savant français appartenait à l’institut Pasteur

  8. « Il y a bien sûr le fait que le biodiésel tiré de graisses animales n’empiète pas sur les cultures alimentaires. »

    En faite, elle ont quand même besoin d’être nourrient les pauvres bestiaux… Mais , suis-je bête, il y a les farines animales…

    • Alan Van Brackel

      Complètement… Disons que d’après ce que j’ai lu, l’argument est avancé au sens où il s’agit de récupération donc de « déchets » et non de consommation supplémentaire. Mais je suis d’accord avec vous, cela reste un animal mort, un animal qu’il faut nourrir etc., on ne peut pas parler de méthode 100% naturelle et éthique ici…

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