Biodiversité : la région Auvergne-Rhône-Alpes privilégie les chasseurs

Des chasseurs pour gérer les questions environnementales : c’est l’idée de l’exécutif de cette région. Les associations protectrices de la biodiversité ont vu leurs subventions baisser, alors qu’un partenariat de plusieurs millions d’euros pourrait voir le jour avec la fédération de chasse.

Rédigé par Emma Jouve, le 15 Sep 2016, à 13 h 07 min
Biodiversité : la région  Auvergne-Rhône-Alpes privilégie les chasseurs
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La région Auvergne-Rhône-Alpes veut créer un partenariat avec la fédération régionale des chasseurs. D’après la majorité, ces derniers seraient plus légitimes que les « bobos des villes », sur tout ce qui concerne la biodiversité. Cette mesure sera examinée en assemblée plénière jeudi 22 septembre.

« Pas de monopole dans la protection de la biodiversité »

En même temps, les associations protectrices de l’environnement et de l’agriculture paysanne ont vu leurs subventions fondre comme neige au soleil. L’opposition dénonce une diminution du budget alloué à l’environnement de 30 %. Philippe Meunier, vice président délégué en charge de la chasse et la pêche, a même enfoncé le clou : « Notre ligne, c’est : pas de monopole dans la protection de la biodiversité ».

La Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature), dont le financement a été diminué de moitié, devrait être dans l’obligation de supprimer une vingtaine d’emplois. Aujourd’hui, elle en compte 108. La fédération est la première actrice régionale pour l’éducation et la défense de l’environnement.

Tout savoir sur la biodiversité dans le monde

Biodiversité : une gestion avec des chasseurs et des photos

L’exécutif, mené par Laurent Wauquiez (également président par intérim des Républicains et député de Haute-Loire), voudrait dresser un état des lieux de plusieurs espèces. Ainsi, d’après les documents de l’AFP, des « pièges photo » pourraient être installés pour comptabiliser les loups ou encore les lynx, mais pas seulement ; ils serviraient également pour que les chasseurs aient les outils en main pour limiter les dégâts faits par le gibier ou encore pour éduquer.

La protection de l’environnement n’est visiblement pas une priorité pour cette région, qui s’est par ailleurs engagée à apporter 140 millions d’euros pour la construction d’une autoroute entre Lyon et Saint-Étienne.

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6 commentaires Donnez votre avis
  1. Merci pour l’info, je viens de faire le tour du quartier enfin de récolter une petite somme pour la FRAPNA.
    Nous réstons toujours mobilisé
    grâce aux hommes, femmes, enfants de bonne volonté

  2. Les chasseurs régulent le gibier ainsi que les nuisibles, les écolos eux protègent tout sans distinction, on en voit le résultat, surpopulation à certain moment de nuisibles, de plus leurs aberrations nous coute plus d’argent que celle qui sera attribuée aux sociétés de chasse, il suffit de regarder la réintroduction des loups avec les coûts engendrés pour protéger les troupeaux en tout genre, se qui n’empêche pas les dégâts, si l’on veut faire de l’écologie surtout ne pas mettre les écolos dans le coup. La région Auvergne-Rhône-Alpes et ses élus ont raison, je les approuve à 100%.

    • Vous êtes étriqué sur le plan des questions écologiques, vous ! Votre commentaire est un ramassis de préjugés et de leçons apprises par cœur…auprès de qui ?
      Les chasseurs ne régulent pas un gibier qui est déjà fortement mis à mal par l’agriculture intensive – que vous protégez sans doute aussi, non ? – au point que, afin de faire le coup de fusil, ils sont obligés d’en réintroduire et de le fixer avec des mangeoires. Ces animaux – qui sont de vraies poules domestiquées – sont inaptes à vivre dans la nature.
      Quand vous parlez de « nuisibles », vous, chasseurs, il faut comprendre « concurrents » et, alors, soudain, on comprend que le renard est taxé de nuisible alors que c’est un formùidable allié de l’agriculteur. Mais les ignares l’ignorent.
      Quant au loup, vos raccourcis sont saisissants. Les alpages montent trop haut, dégradent la biodiversité montagnarde et volent de l’espace aux espèces sauvages. Alors, soyez un peu plus partageur, Monsieur Je-sais-tout, et tout ira mieux…

    • Vous êtes étriqué sur le plan des questions écologiques, vous ! Votre commentaire est un ramassis de préjugés et de leçons apprises par cœur…auprès de qui ?
      Les chasseurs ne régulent pas un gibier qui est déjà fortement mis à mal par l’agriculture intensive – que vous protégez sans doute aussi, non ? – au point que, afin de faire le coup de fusil, ils sont obligés d’en réintroduire et de le fixer avec des mangeoires. Ces animaux – qui sont de vraies poules domestiquées – sont inaptes à vivre dans la nature.
      Quand vous parlez de « nuisibles », vous, chasseurs, il faut comprendre « concurrents » et, alors, soudain, on comprend que le renard est taxé de nuisible alors que c’est un formidable allié de l’agriculteur. Mais les ignares l’ignorent.
      Quant au loup, vos raccourcis sont saisissants. Les alpages montent trop haut, dégradent la biodiversité montagnarde et volent de l’espace aux espèces sauvages. Alors, soyez un peu plus partageur, Monsieur Je-sais-tout, et tout ira mieux…

    • Sauf que les surpopulations sont dues aux chasseurs
      renseigne toi l’ami

    • sauf que le loup n’a pas assez de place pour vivre, donc il considère le territoire comme sien et c’est normal, les bergers n’ont qu’à allez ailleurs

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