La Guyane renferme de tout temps un véritable trésor : sa biodiversité incroyable. Seulement voilà, cette richesse est en passe de se réduire significativement à cause du réchauffement climatique. Déjà menacée par sa mine d’or qui rend l’homme fou, la flore de la Guyane souffre plus que jamais de ces agressions.
Une crise écologique sévère en Guyane
Des scientifiques viennent de recenser à 10 ans d’intervalle (1995-2005) la biodiversité végétale à la frange de la forêt pluviale guyanaise. Le résultat de l’étude coordonnée par les laboratoires du CNRS et du Muséum national d’Histoire naturelle est accablant puisque 1/5ème de la biodiversité végétale n’aurait pas été renouvelé en 10 ans. La raison ? Le réchauffement climatique !
Un inventaire révèle que les stades juvéniles des arbres et arbustes sont les plus concernés, avec 1/4 des individus qui ne se seraient pas renouvelés. Sur la surface étudiée, la moitié des espèces rares a ainsi disparu en dix ans. En revanche, les espèces communes sont peu, voire pas du tout touchées.
Guyane, une extraordinaire biodiversité
La Guyane abrite des écosystèmes uniques parmi les plus abondants et les plus fragiles du monde. Ainsi, la flore était jusqu’ici estimée à environ 7 000 espèces (dont 1 200 espèces d’arbres) et 95 % du territoire de la Guyane Française est composé de forêt tropicale humide.
Les bouleversements climatiques affectent considérablement la Guyane (+2°C en 50 ans). Les années sèches sont désormais de plus en plus fréquentes et ne permettent plus le renouvellement normal des populations végétales.
Quel gâchis lorsque l’on sait que la Guyane, seule terre française située en Amérique du sud, dispose d’une biodiversité extrêmement riche, mais non renouvelable….
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et aussi
Il ne s’agit pas du réchauffement climatique mais du fait que l’on classe trois types de fôrets: pionnière, secondaire et primaire. Pour une primaire, cela regroupe des arbres très vieux (min 300 ans), sur mille arbres il y a pratiquement 900 èspèces. La pionnière pousse à partir d’un chabli ou d’un milieu pauvre, les arbres ayant été couper. Les premiers pousse et fixe l’azote vont grace à leur mycorhize chercher phosphore et kalium, etc… Il pousse l’un sur l’autre et meurt vite (70ans) tombe au sol, se dégrade et des arbres plus grand et plus diversifier ce développe (liane, épiphyte…). Ce sont des arbres comme les centenaire que l’on peut retrouver dans nos villes. Alors bien sur je racourci beaucoup, mais quand vous couper des arbres de mille ans, ce n’est pas demain la veille que vous aller les voir repousser.