Tereos est une coopérative sucrière française, implantée au Brésil, qui a su conquérir son marché en s’imposant face à ses concurrents européen. Son secret ?
Cerreos, une coopérative de production d’éthanol
Cerreos a su tirer parti de la montée en puissance des biocarburants.
Le biocarburant, ce sont tous les combustibles liquides produits à partir de plantes cultivées. Il émet moins de CO2 dans l’atmosphère et donc limite le réchauffement planétaire. Au Brésil, on préfère la fermentation alcoolique des sucres pour produire de l’éthanol, d’où la réussite de cette socitété.
Sa filiale Guarani qui produits 800 000 tonnes de sucre et 1,5 million d’hectolitres de bioéthanol.
Ces 2 éléments assurent le développement de la filiale. Mais elle ne compte pas s’arrêter là.
Avec 300 millions de chiffres d’affaires et 2 usines d’éthanol en construction, Guarani affiche son ambition : partir à la conquête du monde. Alexis Duval, président de la filiale peut être fier de sa « petite entreprise » quand on sait que cette dernière exporte déjà 20 % de sa production d’éthanol.
La production d’éthanol remise en question
Cependant, face à cette réussite, les ONG émettent un bémol. Avec une production brésilienne de plus de 6000 litres d’éthanol, les surfaces occupées par la canne à sucre empiètent sur la forêt amazonienne ou encore le cerrado, lieu où les sols brésiliens sont les plus fertiles.
Un dossier paru dans Courrier International explique : « il est évident que le Brésil devra utiliser ses immenses étendues de forêt pour répondre à la nouvelle donne énergétique ; il est tout aussi évident que la destruction de la forêt entraînera un désastre écologique qui affectera l’ensemble de l’humanité. »