Si l’eau sous toutes ses formes est abondante sur notre planète, l’eau douce est une ressource rare et très inégalement répartie : 40 % de la population mondiale souffrent de pénurie d’eau.
A cette disparité des ressources, s’ajoute une demande croissante, des décalages entre l’offre et la demande. L’eau répond à nos besoins alimentaires, usages industriels et surtout agricoles (l’irrigation absorbe aujourd’hui 70 % de la consommation mondiale d’eau douce).
L’eau est une ressource fondamentale, moteur d’évolution mais aussi de conflits. La question de l’eau se pose au niveau mondial tant les enjeux sont énormes en termes d’approvisionnement, d’interdépendance, de distribution de la ressource et de sa gestion. La priorité est de protéger sa qualité et de permettre un accès équitable à l’eau pour tous.
50 % de la planète ne disposent pas d’un réseau d’assainissement d’eau alors qu’on consomme en moyenne par jour et par habitant, 600 litres d’eau aux Etats-Unis, 200 en Europe et 150 en moyenne dans le monde (voir les chiffres du Planetoscope).
L’eau : source de vie
La disponibilité et l’accès démocratique à l’eau s’avèrent être deux conditions pour asseoir un réel développement durable. Quand l’eau coule, les hommes s’installent. Des dispensaires ou maternités dignes de ce nom peuvent ouvrir avec les infrastructures nécessaires, on peut soigner les enfants, enfin boire une eau de qualité, planter des arbres, cultiver…Bref, vivre, s’organiser, réaliser des projets, et progresser de manière autonome…
Le saviez-vous ? Dans le monde, il y a environ 250 nappes ou fleuves internationaux qui sont des sources potentielles de tensions diplomatiques.. surtout dans un contexte de raréfaction de cette ressource : 0,0001 % de l’eau terrestre est disponible.
Eau potable : les atteintes à l’hygiène et à la santé
L’accès à l’eau potable et aux réseaux d’assainissement est étroitement lié aux problèmes de santé publique dans les pays en développement.
20 % de la population mondiale demeure toujours privée d’une alimentation en eau salubre alors que 50 % ne bénéficie d’aucun assainissement adéquat.
- Les zones non-couvertes par les réseaux d’eau potable et d’assainissement se trouvent souvent dans les quartiers périphériques les plus pauvres et les bidonvilles.
- Paradoxe : lorsque ces réseaux existent ce sont les plus pauvres qui payent l’eau le plus cher. Sur place, la distribution de l’eau est assurée soit par la mise en place de bornes fontaines soit par une distribution parallèle essentiellement des charretiers qui sillonnent les quartiers.
– La vétusté des réseaux existants entraîne la distribution d’une eau souvent impropre à la consommation mais aussi des fuites importantes. Les pays en développement utilisent deux fois plus d’eau par hectare que les pays industrialisés pour une production agricole trois fois moins importante ; des quantités d’eau potable se perdent dans les infrastructures urbaines mal entretenues.
La croissance démographique et une gestion mal contrôlée des ressources en eau ont des conséquences dramatiques : maladies graves liées à la consommation d’eau ou d’aliments souillés, ou transmises par des organismes porteurs qui proviennent de l’eau, tels que les moustiques, corvée pour les femmes et les enfants qui doivent faire des kilomètres pour s’approvisionner, faiblesse des volumes d’eau domestique et agricole…
Au-delà de l’eau, le développement durable
Des équipements adaptés aux situations locales et un système d’éducation et de formation pour développer localement des professionnels efficaces peuvent être une première réponse. Toutefois, la participation active et durable de la population est indispensable à une gestion locale de l’eau et à une surveillance des pollutions des maladies.
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– L’eau : les chiffres clés
– L’eau virtuelle, on en mange plus qu’on en boit
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slt petit cheval