Tous les week-ends, c’est la même chose : le repas dominical est fini, la sieste commence, puis arrive une sorte de vide : c’est le blues du dimanche soir, qui peut même débuter… en après-midi. Un coup de cafard hebdomadaire très partagé !
Le blues du dimanche soir, une réalité scientifique
Ce cafard des fins de week-ends, ce n’est pas qu’une vague impression : une étude scientifique a établi d’où venait le blues du dimanche soir. Des chercheurs de l’Université d’Exeter, en Angleterre, ont analysé 650 personnes (1)https://news.exeter.ac.uk/faculty-of-environment-science-and-economy/sunday-night-blues-caused-by-weekend-emails-and-blurred-boundaries-study-reveals/(1) et en ont tiré des conclusions.
Le blues du dimanche soir est lié… au travail
Bien entendu ! Le blues du dimanche soir, c’est à cause du lundi matin. Le problème est que l’on n’arrive pas à déconnecter facilement du travail et que, dès le week-end, on pense déjà aux problèmes qui nous attendent au boulot.
Un sentiment qui a tendance à s’accentuer avec les frontières de plus en plus floues entre vie privée et vie professionnelle. Mails omniprésents, difficultés à déconnecter, tâches intellectuelles difficiles à « laisser au travail », télétravail… font qu’il est difficile d’oublier totalement le boulot.
Dossier complet anti-blues : Ça va comme un lundi matin !
En finir avec le blues du dimanche soir
Comment faire alors pour éviter ce fameux blues qui touche nombre d’entre nous ? Tout d’abord, on essaie de ne pas trop décaler son rythme en week-end par rapport à la semaine.
- On peut faire une grasse matinée, mais qui n’excède pas 2h à 2h30 par rapport à notre rythme habituel. Si on se lève à 7h30 habituellement, on émerge à 10h maximum.
- On peut faire une sieste (le dimanche après-midi aussi), mais 30 minutes maximum, au risque d’avoir notre rythme de sommeil décalé.
- On s’endort tôt le dimanche pour être en forme le lundi matin.
- On évite de forcer sur l’alcool le week-end. Le blues du dimanche soir est trois fois pire avec une gueule de bois. Ce n’est pas une étude scientifique, mais on l’a presque tous vécu :)
- On se planifie une activité le dimanche après-midi pour éviter de ruminer la semaine à venir. Si le week-end a été chargé, on reste chiller à la maison. Un bon bouquin, un jeu de société.. Si au contraire on n’est pas trop sortis, c’est le moment de s’aérer les méninges : prévoyez une sortie au parc, à la piscine, au musée..
On peut avoir recours à la phytothérapie pour évacuer ce fameux cafard : le complexe de fleurs de Bach Rescue est particulièrement adapté pour ce genre de situations. L‘huile essentielle de lavande est également un excellent anti-stress, à inhaler lors d’un coup de cafard passager.
Si le blues du dimanche soir est lié au travail, c’est aussi votre rythme de travail qu’il faut repenser.
- Prévoyez une vraie déconnexion entre le vendredi soir et le lundi matin. Aucun accès aux mails pro ! Le droit à la déconnexion est inscrit dans la loi. Faites en sorte de la respecter :)
- Organisez-vous pour vous laisser des créneaux libres le vendredi après-midi et le lundi matin. Vous pourrez ainsi clore et commencer la semaine en douceur et en profiter pour lire vos mails, faire des tâches administratives, prendre des rendez-vous…. Autant de tâches qui ne vous turlupineront plus pendant le week-end.
- Vous êtes stressé le dimanche, à l’idée de reprendre le travail le lendemain ? C’est peut-être tout simplement que vous avez un travail trop stressant. Et si vous en changiez ? Faites un bilan de compétences, rencontrez un spécialiste de l’orientation, faites une formation… Parfois, le cerveau nous envoie des signaux qu’il est important d’écouter !