L’origine du bogolan, ce tissu africain dont la tradition est perpétuée par les ethnies sénoufo, dogon, malinké et bambara, se perd dans la nuit des temps… Mais depuis quelques années, il devient un phénomène de mode : avec ses motifs tribaux, un grand contraste de couleurs et sa touche ethnique, ce tissu traditionnel séduit de plus en plus de créateurs.
Le bogolan, tissu malien entre tradition et modernité
Le bogolan est originaire du Mali mais il est aussi confectionné au Burkina Faso, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Le terme « bogolan » désigne à la fois le tissu et la technique de teinture, et signifie « fait avec la terre » en bambara.
La fabrication du bogolan : un savoir-faire artisanal ancestral
Le bogolan est un tissu fabriqué de manière artisanale. Le coton tissé est trempé dans une décoction de feuilles d’arbres contenant une forte concentration de tanin, afin d’être teint. Les motifs tribaux sont ensuite réalisés avec de la boue, à main levée. La réaction chimique qui va alors se produire va donner la couleur noire caractéristique de ce textile.
Ensuite, lorsque la boue a bien séché, le tissu est rincé à l’eau afin d’en retirer l’excédent. Les teintes plus claires, comme l’ocre notamment sont obtenues à partir d’un mélange de soude, de céréales et de cacahuète.
Sa fabrication étant complexe, le prix du bogolan est donc assez élevé.
Une symbolique forte
À l’origine, chaque motif réalisé sur le bogolan avait une symbolique forte, s’inspirant notamment de la nature ou des scènes de la vie quotidienne. Les pièces de bogolan étaient alors principalement destinées à un usage rituel comme le mariage ou la chasse par exemple.
Il avait aussi une valeur de protection pour les personnes qui le portaient. Au fil du temps, cette symbolique autour du bogolan a progressivement disparu.
L’expansion et l’industrialisation du bogolan au-delà du Mali
Que ce soit en déco ou dans la mode, le bogolan n’a cessé de se démocratiser ces dernières années. En effet, de nombreux créateurs africains l’ont adopté dans leurs collections : El Hadji Malick Badji, Selassie Tetevie ou encore Aisha Obuobi.
Dans les ateliers artisanaux, au Mali, les méthodes de fabrication se sont modernisées afin de répondre à cette demande plus importante.
Chris Seydou, premier créateur à remettre le bogolan au goût du jour
Au début des années 1980, le styliste malien Chris Seydou a largement contribué à la modernisation du bogolan. Il est, en effet, l’un des premiers dans le monde de la mode à utiliser ce tissu traditionnel africain pour ses collections.
Grâce à ses pièces, les vêtements traditionnels maliens sont de nouveau plébiscités en Afrique. Chris Seydou a ainsi permis de mettre en avant ce savoir-faire malien, tout en le modernisant. De Paris à Abidjan, ses pièces en bogolan ont toujours rencontré un franc succès.
Ainsi plusieurs gammes sont proposées : lourde, semi-lourde et légère. Les motifs traditionnels ont également été un peu délaissés au profit de motifs plus contemporains… Les modèles s’exportent un peu partout : au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Europe ou encore aux États-Unis.
Pour trouver des pièces en bogolan en France, c’est vers Bogolove-Pais ou encore la boutique Africouleur qu’il faut se tourner.
Les tisseuses : au fil du bogolan – Roman
Joséphine est une riche femme d’affaires parisienne. Espérance a fui la pauvreté du Mali pour commencer une nouvelle vie. Espérance est jeune, belle, aimée. Tout cela, Joséphine lui envie. Elle ferait tout pour redevenir celle que les hommes préfèrent. Jusqu’où Joséphine ira-t-elle pour empêcher Espérance de lui faire de l’ombre ? Espérance sera-t-elle assez forte pour se dresser face à celle qui lui a tout appris ?
Ainsi pris dans le tourbillon du succès, le bogolan s’est industrialisé. Les motifs peuvent donc désormais être réalisés sur n’importe quels tissus : sur du coton, de la soie ou encore de l’élasthanne. Des marques comme Oba Swimwear, JK Dressing ou encore Nana wax proposent ce type de pièces. En pleine évolution, la tendance bogolan a encore de belles années devant elle !
Le bogolan est un tissu magnifique ! j’ai eu l’occasion d’en acheter,
J’ai pu m’offrir une superbe écharpe en tissu bogolan, que je porte chaque hiver !
Je me présente, je suis Euloge TELLA, jeune promoteur habilleur conseil connu sous le nom de TELHOM où j’exerçe à COTONOU, dans le domaine du prêt a porter et je viens de me lancer comme créateur designer de décoration de mode, maison , sacs. Ils sont conçus avec du pagne tissé en coton du BÉNIN .
Je vous contacte parce que j ai entendu parler de vous par un ami, j ai visité votre site et j ‘ai été vraiment épaté de ce que vous faites. Je serais honoré si vous acceptiez une fois d’exposer quelques articles de ma collection TELHOM, afin de faire connaître mes produits. Aussi j’aimerais avoir votre avis et partager mon projet avec vous pour plus de créativité et me permettre de progresser avec l’aide de vos conseils.
J’envisage de venir bientôt en FRANCE, dans le mois de septembre et je serai enchanté de vous rencontrer si vous le souhaitez et profite déja pour fais savoir que demain mercredi j ai mon correspondant qui pourrais vous parler de ce que je fais et des possibilités de référencer quelques produits de ma collection, de s’adapter aux tailles et coloris qu’ils souhaitent et de trouver une formule de type dépôt.
Dans l attente d une suite favorable,
Avec mes salutations et le respect que je vous dois pour faire connaître les créateurs africains.
je n ai jamais vu de tissu elasthanne……..
il peut y avoir de l élasthanne pour donner de l élasticité mais c est tout.