Confiseries : à l'approche d'Halloween, les prix s'envolent (et ça fait peur)

Sur un an, certaines confiseries ont vu leurs prix s’envoler de 23 %, 24 % et même 26 %.

Confiseries : jusqu’à 26 % de hausse sur certaines références

La fête d’Halloween, célèbre pour ses déguisements et ses traditions ludiques, prend une tournure plus amère cette année avec une flambée des prix des sucreries. Selon une enquête de l’UFC-Que Choisir, les confiseries, élément central de cette célébration, ont connu une hausse de prix de 21 % en un an, bien supérieure à l’inflation alimentaire habituelle. Cette augmentation intervient après une année déjà marquée par des hausses similaires, posant la question de la durabilité de cette inflation.

Les relevés d’étiquettes effectués par l’UFC-Que Choisir le 18 octobre 2023 dans 6.500 grandes surfaces proposant un service drive ont permis de constater cette hausse substantielle. Haribo, fabricant leader avec 42 % de parts de marché en France, a ainsi vu le prix de ses produits phares comme les Schtroumpfs augmenter de manière significative, atteignant 1,60 euro pour un paquet de 300 g contre 1,27 euro en 2022 (soit une hausse de 26 %). Les autres références de Haribo ont elles aussi connu des hausses vertigineuses. Les Chamallows ont vu leurs prix augmenter de 24 %, les Dragibus de 23 %, les Croco de 22 % et les Tagada de 18 %.

Source – @ quechoisir.org

Les prix du sucre et des amidons se sont envolés, tirant les coûts des fabricants à la hausse

Ces hausses de prix à couper le souffle n’épargnent pas les autres fabricants non plus. Les Têtes Brûlées ont vu leur prix s’envoler de 26 %, les Chupa-Chups de 20 %, les Carambars de 18 %, les M&M’s de 13 % et les Schoko-Bons de 11 %.

En 2022, les Français n’ont pas hésité à dépenser massivement pour l’achat de confiseries, atteignant le montant record de 112 millions d’euros. Interrogée par le magazine Que Choisir, Virginie Le Roch, responsable marketing chez Haribo, attribue cette hausse des prix à un « tsunami de surcoûts » des matières premières telles que le sucre et les amidons, dont les coûts ont doublé. Et encore, Haribo ne répercute actuellement que les deux tiers de ces coûts supplémentaires sur les prix de vente, en acceptant de réduire sa rentabilité. Cette stratégie est rendue possible grâce aux bénéfices records réalisés par le groupe allemand en 2021. Alors, ces envolées de prix ne sont-elles pas une occasion de repenser son alimentation, d’acheter des aliments savoureux mais bons pour la santé, au lieu d’acheter des confiseries ?