Inaugurée le 4 janvier dernier, la Burj Khalifa, avec ses 828 mètres, faite de béton, d’acier et de verre, constitue dorénavant la plus haute tour habitée au monde. Située à Dubaï, célèbre émirat des Emirats arabes unis, la Burj Khalifa et ses 1 100 appartements réparties dans ses 160 étages, fait un pied de nez à la crise, mais n’est pourtant pas à la hauteur des enjeux environnementaux…
Burj Khalifa : une folie immobilière
Ce projet de construction démesuré a coûté un peu moins de 1 500 000 000 $, et sa consommation d’électricité représentera celle…d’une ville ! Un constat que dénonce le dernier rapport du Living Planet Fund. Selon cette étude, Dubaï aurait l’empreinte carbone par habitant la plus lamentable au monde.
Un exploit architectural mais une insulte à la planète
Cette « cité » 100 % artificielle, pour le moment unique au monde, a nécessité 330 000 m3 de béton et 31 400 tonnes de barres de fer, et a été sur le point de faire sombrer les finances de l’émirat de Dubaï. Une démarche 100 % mondialisée, dont la stratégie de développement est basée sur le tourisme de luxe, au profit d’un population native de 2 millions d’habitants…
Avec ses 36 mégawatts consommés en période de pointe, climatisation oblige en raison du climat désertique subtropical (les variations de température pouvant s’échelonner de 6 à 8°C, en fonction que l’on soit en haut ou en bas de la tour), la Burj Khalifa constitue une aberration écologique.
Cerise sur le gâteau : pour nettoyer intégralement la surface en verre de la tour, équivalente à dix sept terrains de football, il faut entre six et huit semaines !
Un contexte qui nous pousse à penser que les constructeurs et architectes ne rivalisent pas tant que ça d’ingéniosité pour améliorer les performances énergétiques de leurs futurs gratte ciels…
Toutefois, petite consolation pour la planète concernant la Burj Khalifa, le volume d’eau produit par la condensation représentera par an, l’équivalent de 20 piscines olympiques intégralement remplies et sera récupérée pour arroser les jardins et alimenter les lacs artificiels autour du complexe.
Gratte-ciel- Le saviez-vous ?
Le bilan énergétique d’un gratte-ciel se situe au dessus des recommandations du Grenelle avec 300 à 400kWh/m2 quand la réglementation thermique est de 150 kWh/m2 et que le plan Climat recommande 50 kWh/m2.
ces gens qui ont de l’argent à n’en plus savoir qu’en faire, au lieu de le dépenser bêtement dans le « tourisme de luxe » ferait mieux de le donner aux organisations humanitaire.
si Ben Laden s’ennuie, il pourra toujours s’entrainer à Dubaï!! c’est pas moi qui lui reprocherait