L’été approche, il est temps de troquer ses pantalons et pulls contre jupes, short, T-shirt…et donc de dévoiler ses jambes et ses bras encore blancs comme le linge ! Ainsi des produits « miracles » existent pour bronzer avant les premiers jours de soleil, mais lequel privilégier ?
Cabines à U.V.
lampes à bronzer soit identique à celle produite par le soleil
du mois de juin. En effet, la proportion d’UV-B, qui correspondent aux
ultra-violets les plus cancérigènes et responsables des fameux « coups de soleil », doit être inférieur à 1,5 % dans les rayonnements
des lampes à bronzer.
Ainsi, les rayons UV émis par les lampes à bronzer sont à 98 % des UV-A, moins puissants que les UV-B mais plus pénétrants : les UV A entraînent le vieillissement cutané et l’apparition des rides, sans compter qu’ils seraient également cancérigènes !
Car, si les brûlures se font plus rares, plusieurs études épidémiologiques récentes ont démontré que les personnes
qui s’exposent aux lampes à UV multiplient par deux le risque de
développer un cancer de la peau, et ce risque est accru chez les
mineurs. Pour l’OMS l’utilisation croissante des lampes à bronzer
seraient l’une des raisons de l’augmentation des cancers de la peau !
Et attention aux idées reçues : le
bronzage acquis lors de ces séances ne protège pas efficacement contre
les expositions naturelles ultérieures. La pigmentation de la peau après une séance d’UV-A est avant tout une
réaction secondaire à l’agression de l’épiderme, et non
pas un bronzage réel qui protège et qui est provoqué lui par les UV-B.
Pensez également aux lunettes de protection, celles-ci sont obligatoires car le
rayonnement des lampes peut affecter vos yeux.
Autre point noir des centres de bronzage : malgré une législation qui impose une formation du personnel, des appareils contrôlés régulièrement, des affichages obligatoires, ou encore l’interdiction d’entrée aux mineurs, 25 % des cabines de bronzage UV ne respecteraient pas tous les critères de sécurité pour leurs clients d’après la DGCCRF.
En revanche, quelques séances sous une lampe à bronzer seraient bénéfiques pour lutter contre le psoriasis ou pour synthétiser de la vitamine D. Mais quelques minutes sous le soleil suffisent pour cette dernière, même en hiver, et, en cas de déficience, un complément alimentaire apparaît bien plus sûr et moins coûteux…
Autobronzant bio
Cpendant tous les autobronzants ne se valent pas : les cosmétiques autobronzants bio, hypoallergéniques, sans colorants et non parfumés, sont à privilégier afin de limiter les risques de réactions cutanées.Vous trouvez des autobronzants bio sous diverses formes :
crèmes bio, fluides bio, gels bio, sprays bio…. Si les
sprays assurent une meilleure répartition sur la peau, les crèmes ou laits permettent de savoir exactement où on en met. Pour
les peaux sèches, préférez une crème autobronzante bio hydratante alors que les gels
sont bien adaptés aux peaux grasses ou acnéiques, grâce
à leur texture légère.
Sachez que le principal actif d’un autobronzant bio est la dihydroxyacétone (ou DHA) végétale, parfois associée à l’érythrulose, auxquels s’ajoutent des extraits de plantes et des huiles essentielles issus de l’agriculture bio, conférant à ces cosmétiques bio des propriétés hydratantes et antioxydantes.
Question santé, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la DHA,sucre naturel extrait de l’écorce de châtaigne, ne pénètre pas dans l’organisme et est donc très bien tolérée. Son principe d’action repose sur une réaction avec
les acides aminés présents dans la couche cornée de la peau (constituée
de cellules mortes), aboutissant, au bout de 5 à 6 heures, un hâle d’aspect plus naturel. Le renouvellement fréquent de la couche cornée entraîne la disparition progressive de la
coloration (4 à 7 jours).
Mais attention : il ne s’agit en aucun cas d’un vrai
bronzage qui prépare votre peau aux rayons naturels du soleil ! Les
autobronzants, bio ou non, ne font pas intervenir la mélanine dans le processus de
coloration de la peau et ne la protègent donc pas des atteintes
éventuelles des rayons UV !
De plus, pour être sûr d’avoir un hâle uniforme, quelques précautions d’emploi restent à prendre :
- la peau doit être soigneusement préparée : il convient de l’hydrater régulièrement mais aussi d’effectuer un gommage juste avant l’application de l’autobronzant bio,en insistant sur les plis,
- pour éviter les « surcolorations », ne pas insister sur les zones sèches et les plis (talons, coudes, genoux),
- ne pas oublier de se laver les mains après application…
Prenez également en compte qu’un tube d’autobronzant bio entamé doit être terminé au plus vite, le temps
altérant sa qualité, avec des résultats moins satisfaisants. La date de validité d’un autobronzant est souvent limité à 12 mois.
Le verdict consoGlobe
Les autobronzants bio, avec précaution
Si les cabines à U.V. attirent un nombre croissant de personnes, elles ne sont pas sans danger pour notre peau et notre santé. Les risques de mélanome sont d’autant plus important pour les mineurs mais aussi pour les hommes et les femmes sensibles aux coups de soleil, à peau claire ou présentant des tâches de rousseur ou grains de beauté multiples.
A l’inverse, les autobronzants bio sans colorants, ni parfums, sont sans danger pour la peau, plus économiques et plus écologiques que les lampes à bronzer, qui, ne l’oublions pas, consomment de l’électricité. Choisissez cependant aux autobronzants porteurs d’un label bio reconnu (Cosmébio, BDIH…) et évitez les lingettes autobronzantes qui ne sont pas biodégradables…
Sachez que plus la teneur en DHA est élevée, plus l’autobronzant est actif : une concentration de DHA de 2,5 % à 3 % est réservée aux peaux claires, une concentration de 5 % aux peaux mates. En l’absence d’indication de dosage, il faut
mieux tester précisément le produit avant de l’appliquer sur tout
le corps.
Le principal risque des autobronzants bio est de croire qu’ils ont une action protectrice contre les rayons du soleil : les autobronzants bio permettent d’obtenir un teint hâlé plus ou moins foncé,
mais sans solliciter les mécanismes de défenses naturels de la peau (pas d’épaississement cutané, ni production de mélanine) !
Alors, pensez toujours à utiliser un écran solaire bio, sans colorants, avec un indice de protection suffisant qui dépend du type de peau (minimum 20 pour les peaux sensibles) et évitez toujours de vous exposer à
des heures à risque (14-16h).
Prendre une douche autobronzante ?
Certain(e)s pourront également être tenté(e)s par ce que l’on appelle le tanning ou douche autobronzante, présente en institut et équipée de jets qui vaporisent l’autobronzant de manière uniforme sur tout le corps.
Mais l’autobronzant vaporisé n’est pas bio (donc peut contenir colorants, parfums, etc. chimiques) sauf indication et le prix de la séance est d’environ 10 € pour le visage et entre 20 et 30 € pour l’ensemble du corps, contre 15 € le tube d’autobronzant bio de 150 ml, pour un temps de « bronzage » similaire (une semaine environ)… Sans compter que le temps de séchage n’est pas immédiat, donc attention aux tâches sur les vêtements !
A découvrir :
- Notre dossier Cosmétiques bio
- La boutique Cosmétiques solaires bio
Par rapport au UV pour avoir un risque de cancer il faudrait faire plus de 40 séances dans l’année et cela sur 5 ans a suivre pour avoir un rique.