Dans la catégorie du cactus cierge, les Cleistocactus possèdent un charme fou, certainement dû à leur allure exotique. Mais ces cactus sont aussi un peu tatillons dans leur culture, surtout si vous souhaitez les voir s’épanouir suffisamment pour qu’ils vous régalent de leurs fleurs. Penchons-nous sur la manière de les entretenir au mieux et ils vous le rendront bien.
Le cactus cierge et la famille Cleistocactus
Les Cleistocactus comprennent une cinquantaine de représentants tous originaires d’Amérique du sud de la Bolivie à l’Argentine en passant par le Pérou et l’Uruguay le tout jusqu’à 3.000 mètres d’altitude.
Les cactus cierges sont ainsi nommés du fait de leur forme typique, mais leur nom exact, tiré du grec, signifie « cactus fermé » en référence non pas à leur forme, mais bien à leurs fleurs tubulaires qui ne s’épanouissent que légèrement en leur bout.
Ces cactus sont aussi caractérisés par de très nombreuses épines très fines dépassant tout juste de l’infinité de poils duveteux qu’il produit.
Où placer vos cactus cierges chez vous
En ce qui concerne ces cactus, la question n’est pas de savoir si vous pouvez les mettre en plein soleil, mais comment vous allez faire pour qu’ils en reçoivent un maximum !
Ils ont non seulement besoin de soleil, mais aussi de chaleur. On retrouve ainsi souvent ces cactus derrière des fenêtres orientées plein sud, dans des vérandas bien exposées ou dans des serres en verre où ils laissent volontiers une petite place à vos pieds de tomates.
Entretien des cactus cierges « Cleistocactus »
Type de terre
Les cactus cierges peuvent supporter des terres argileuses, mais il sera plus aisé de le cultiver dans un substrat ne comportant que 30 % de terre pour 70 % de drainage (sable, graviers, etc.).
Leur système racinaire n’est pas du tout à même de supporter l’eau stagnante ou l’humidité sur une trop longue période, veillez donc bien à ce qu’ils n’aient jamais les pieds dans l’eau en disposant des billes d’argile au fond du pot et en vidant sa coupelle si jamais de l’eau y parvient.
Arrosage
L’arrosage sera à réaliser du printemps (mars) à l’automne (octobre) avec un maximum durant l’été et à raison d’une fois par semaine.
Adapter votre arrosage en fonction de la taille de votre pot en vous assurant tout simplement que la terre est totalement sèche lorsque vous lui donnez à boire.
Hivernage
Ces cactus sont capables, pour la plupart, de résister à des températures négatives pouvant même atteindre les -10°C. L’exercice est cependant périlleux, et si jamais vous vous êtes risqué à sortir votre cactus cierge pour l’été, il est fortement conseillé de le rentrer avant l’hiver dans l’endroit le plus ensoleillé et le plus chaud que vous ayez à disposition.
À la fin de l’été, espacez de plus en plus les arrosages jusqu’à arrêter totalement l’arrosage une fois le mois d’octobre arrivé… Rendez-vous au printemps !
Cactus – Le saviez-vous ?
Près d’un tiers des cactus pourrait disparaître d’ici 50 ans, et ce principalement à cause de l’activité humaine et notamment des collectionneurs peu scrupuleux. Ne participez pas à ce trafic !
Multiplication des cactus cylindriques « Cleistocactus »
Si la période de floraison s’étend d’avril à octobre, il vous faudra attendre l’année suivante, en avril, pour réaliser vos semis avec les graines produites… S’ils en ont produit !
Placez alors vos semis en surface sur un mélange d’un tiers de terreau et de deux tiers de sable sans les recouvrir. Arrosez-les à l’aide d’un pulvérisateur en gardant le tout humide tout au long de la germination et placez le tout à la lumière, mais sans soleil direct, et à une température minium de 25°C.
Quand on parle de multiplication des cactus cierges le plus simple et le plus sûr reste tout de même la collecte de rejets au pied d’un plant mature.
Choisissez alors un rejet vigoureux, désolidarisez-le du pied mère et posez-le quelque part le temps qu’il cicatrise (environ 2 jours selon la taille). Plantez-le ensuite dans un pot avec les mêmes préconisations de substrat que mentionnées plus haut et pulvérisez de l’eau dessus deux fois par semaine jusqu’à ce qu’il fasse des racines… Et la boucle est bouclée !