Une solution jugée non parfaite
Outre les risques naturels, San Diego se plaignait des coûts demandés par le Metropolitan Water District of Southern California (MWD), responsable du transport de l’eau en provenance du Colorado. Le service des eaux du comté avait même attaqué le MWD en justice et obtenu gain de cause. Pouvoir compter sur ses propres ressources en eau est néanmoins jugé préférable.
Dans un premier temps, pourtant, l’eau dessalée reviendrait plus cher que l’importation, mais c’est un pari sur l’avenir. Le prix de l’eau importée avait déjà augmenté, et il risque d’augmenter encore les prochaines années du fait notamment des infrastructures vieillissantes qu’il va falloir rénover, ce qui sera très onéreux.
Le dessalement, lui, est moins cher qu’auparavant, notamment parce que le prix des membranes de filtration a fortement diminué. Le prix pourrait encore baissé si une plus grande quantité de sel peut être extraite et que les membranes durent plus longtemps.
Le dessalement, cependant, n’est pas la panacée et ce notamment en raison des problèmes environnementaux qu’elle pose : l’énergie, dans un premier temps, alors que la Californie travaille d’arrache-pied à réduire ses émissions de gaz carboniques.
Le dessalement n’est pas non plus sans conséquence pour la vie sous-marine, les organismes vivants étant pompés en même temps que l’eau. L’eau saumâtre, enfin, est rejetée dans la mer, la polluant.
Plusieurs organisations opposées au projet rappellent que 80 % de l’eau sont utilisés pour l’agriculture, ce qui leur semble excessif. Le dessalement doit être une option, mais on doit absolument renforcer le recyclage et la conservation des eaux.
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Lisez également sur le sujet de l’eau et la sécheresse :
Sources : (1) Heather Cooley, Peter H. Gleick, and Gary Wolff. Desalination, with a grain of salt – A California perspective. Pacific Institute for Studies in Development, Environment, and Security, juin 2006.
(2) U-T San Diego / Los Angeles Times / San Jose Mercury News
On fait quoi du sel récupéré ? SI on admet qu’il y a environ 33 gr de sel par litre d’eau de mer et que l’on filtre 73 milliards de litre par an, en gardant 1 gr pour la salinité de l’eau douce ça fait 2 336 000 tonnes de sel à planquer qq part chaque année…
Mais ce sel peut retourner à l’océan puisque de toute façon l’eau utilisée partira aussi en grande partie dans les égouts, les nappes phréatiques , que ce soit du fait de la consommation humaine (sinon l’eau bue… éclate… 😉 ou de l’irrigation , ou autres utilisations et celle qui s’évapore, donne des pluies qui rejoignent les océans etc… Le cycle est sans fin : rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme sur notre planète qui vit en vase clos grâce aux couches atmosphériques …
le problème est plus grave quand on balance des substances qui n’ont pas vocation à être dans les océans comme les produits extraits de la pétrochimie ou du nucléaire …
Cest innadmissible, la nature nest pas concu comme ca, si l’on va contre nature, on rencontrera dautres problèmes. et encore dautres…jusqu’a notre mort.
Ces projets voient le jour uniquement au nom du profit de certains.
Des solutions naturels et moins couteuses existent mais ne rapporterai qu’aux citoyens, qui auraient donc de nouveau un certain pouvoir, et cela est envisageable pour ceux qui nous gouvernent.
Il faut lutter de toutes les manières pour obtenir ce qui est juste pour nous, citoyens!
renseignez vous et parlez en!
trop de mégalopoles construites à des endroits ou elles n’ont rien à faire. qui plus est, pomper encore et toujours l’eau du Colorado revient à transformer le nord du Mexique en désert. Une ouverture de quelques barrages sur le Colorado aux US a fait miraculeusement ré apparaitre des cours d’eau qui avaient disparus depuis des dizaines d’années. (et après ça, on vas reprocher aux mexicains d’émigrer aux states, alors qu’une des grosses raison de l’appauvrissement de leur pays viens precisement de là)