Cannabis thérapeutique : l’expérimentation prolongée pour un an

Son autorisation devait prendre fin en mars 2023 : la phase d’expérimentation du cannabis thérapeutique a été prolongée jusqu’au 25 mars 2024.

Du cannabis à usage thérapeutique

C’est une expérimentation gouvernementale qui était menée depuis octobre 2020 : de futurs médicaments à base de cannabis pouvaient-ils traiter certaines pathologies ? Le test devait s’achever fin mars 2023, cette expérimentation de l’usage médical du cannabis est finalement prolongé pour une année supplémentaire, jusqu’au 25 mars 2024.

Quand on entend parler de cannabis, on pense spontanément à la drogue et à ses trafics omniprésents dans l’Hexagone. Mais, en fait, cette plante peut bel et bien être utilisée dans un cadre thérapeutique. Ces médicaments à base de cannabis sont notamment composés de THC (tétrahydrocannabinol) et de CBD (cannabidiol).

Sous forme orale ou par vaporisation

On peut retrouver sur le site Service Public la liste des pharmaciens participant à cette expérimentation du cannabis thérapeutique. Si le cannabis à fumer est exclu du protocole, il peut en revanche être prescrit soit sous forme orale (huile, comprimé contenant du THC et du CBD), soit pour inhalation par vaporisation (fleurs séchées).

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Si vous voulez obtenir du cannabis thérapeutique, les règles sont précises. Vous pouvez tout simplement en parler avec votre médecin traitant, en fonction de votre pathologie. Autre piste : si vous êtes suivi au sein d’une structure sélectionnée pour cette expérimentation thérapeutique de médicaments à base de cannabis, demandez tout simplement à rejoindre cette expérimentation.

Une liste de pathologies autorisées

Quelles sont les pathologies concernées ? Elles ont été précisément listées par un décret du ministère de la Santé en date du 7 octobre 2020. Ainsi, justifient l’usage du cannabis thérapeutique tant certaines formes d’épilepsie pharmaco-résistantes que les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles (qu’elles soient médicamenteuses ou non).

Sont également concernés, afin de soulager les patients, certains symptômes rebelles en oncologie liés au cancer ou au traitement anti-cancéreux, une spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central, ainsi que les situations palliatives.
À vous, pour bénéficier du prolongement de cette expérimentation, de vous rapprocher de votre médecin traitant.