Cela fait des mois que la sécheresse fait la Une des médias. Et on évoque beaucoup l’état des réserves, c’est à dire des nappes phréatiques et des nappes aquifères. Une carte qui fait l’état des lieux vient d’être publiée qui montre où en est la sécheresse en France. Pas très encourageant …
La carte de la sécheresse en France
Avec les conditions anticycloniques persistantes, la sécheresse se poursuit et ce mois de mai 2011 se classe comme le plus sec depuis les cinquante dernières années. Les cumuls de précipitations ont rarement dépassé 30 mm en plaine.
Le mois de mai a été défavorable : la grande majorité des niveaux des nappes phréatiques de France a baissé (88 %) en mai.
79 % des réservoirs sont inférieurs à la normale
Si la pluviométrie a dépassé ponctuellement 150 mm sur les Alpes du Nord et le Béarn, la pluviométrique observée sur l’essentiel du pays a été « déficitaire ».
- Le déficit a atteint 75 %, notamment dans le Poitou-Charentes et les Pays de la Loire jusqu’au Nord – Pas-de-Calais, sur l’ouest de la Gironde, l’ouest de la Corse, de la Provence à la basse vallée du Rhône et à l’Hérault.
Les nappres phréatiques en difficulté
Début juin donc, la plus grande majorité des nappes on un niveau inférieur à la normale (79 %) : surtout sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères.
- On peut citer les nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France ou encore les nappes du bassin de la Garonne.
Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique
Les nappes en hausse ou normales
Seuls les secteurs du Sud-Est du pays (Région Languedoc-Roussillon) présentent des niveaux plus favorables.
Seules 11 % des nappes sont en hausse ou stables en mai.
- Le passage d’épisodes orageux a permis des cumuls d’eau plus importants sur l’ensemble des massifs ainsi que sur le Limousin et le plateau de Langres pendant le mois de mai.
>> Les semaines passées en font donc que confirmer la tendance à la sécheresse générale observée les mois précédents.
En mai confirment, le déficit pluviométrique important observé depuis le début de l’année s’est accentué : la recharge des nappes phréatiques s’est très peu effectuée sur une grande partie du territoire.
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