Les Gariguettes, un délice en passe d’appartenir au passé ? Cette année, ces fraises françaises bien connues des amateurs ont pourtant fait leur retour dès le début du mois de mars, soit avec une petite semaine d’avance, comme l’explique à France Info Ludovic Arcé, producteur de fraises dans le Gard.
Les Gariguettes, des fraises made in France en grande difficulté
Des fraises made in France, vendues aux grossistes à peu près le même prix que l’année dernière alors que les producteurs font face à la hausse de leur coût de production. « Il y a une augmentation des charges bien sûr sur les coûts de transport en fonction du prix du gasoil, une augmentation des charges par rapport aux prix des salaires, mais aussi sur tout ce qui est phytosanitaire », détaille Ludovic Arcé.
Si le prix d’achat fraises au kilo n’a donc pas évolué pour les grossistes, côté consommateurs, ce n’est pas la même histoire… Ainsi, d’après le site France AgriMer du ministère de l’Agriculture, en grande surface, le prix moyen au kilo de la Gariguette était de 16 euros le 16 mars dernier, contre… 6 euros pour les fraises importées généralement d’Espagne. Soit une dizaine d’euros d’écart qui le plus souvent, fait pencher la balance du côté de ces fraises importées, l’inflation alimentaire érodant déjà grandement le pouvoir d’achat des Français.
Autant dire que les distributeurs pratiquent une marge plus que confortable, la barquette de Gariguette leur étant vendue en moyenne 2,20 euros. De quoi inquiéter les producteurs français, qui ont médiatisé l’affaire, poussant alors la grande distribution à revoir quelque peu à la baisse ses marges. Des prix plus raisonnables sont désormais pratiqués : il est aujourd’hui possible de trouver 250 grammes de Gariguettes pour environ 2,50 euros, mais attention, certains supermarchés n’hésitent pas à vendre cette même quantité plus de 4 euros.
Une situation qui provoque la colère des producteurs de Gariguettes, d’autant plus que le gouvernement s’est pourtant engagé, via son plan de souveraineté alimentaire, à ce que le pays importe moins de fruits et légumes pour ne pas mettre en difficulté les producteurs français.
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Pesticides, conditions de travail déplorables… Les fraises produites en Espagne n’ont rien de savoureux
Elles représentent environ deux fraises sur trois sur les étals : les fraises espagnoles. Bien que leur goût laisse souvent à désirer, ces fraises demeurent avant tout ultra-compétitives grâce à leurs prix imbattables. Toutefois, leur culture soulève des questions sur les conditions de vie des travailleurs immigrés, majoritairement des femmes originaires du Maroc, employées dans le sud de l’Espagne, notamment dans la région de Huelva. Des femmes qui pour la plupart vivent dans des bidonvilles conçus à partir de bâches en plastique ayant auparavant servi à recouvrir les champs de fraises… Des conditions de vie qui s’apparentent à celles observées dans les pays en développement, auxquelles s’ajoute un bien maigre salaire : entre 30 et 35 euros la journée de travail.
En outre, comme nous vous le rapportions dans un précédent article, plusieurs de ces femmes ont livré auprès d’Al Jazeera et du média d’investigation danois Danwatch de terribles témoignages : seulement trente minutes de pause par jour leur seraient accordées, chaque sortie aux toilettes faisant l’objet d’une pénalité. Encore pire : pour avoir le droit à de la nourriture ou tout simplement de l’eau, elles seraient contraintes d’avoir des relations sexuelles avec leurs supérieurs.
A cela s’ajoutent des pratiques d’agriculture intensive, l’Espagneproduisant pas moins de 360 000 tonnes de fraises par an, soit 49 tonnes par hectares, selon les chiffres publiés en 2019 par Eurostats. « À titre de comparaison, la France en cultive 54 000 tonnes, soit une moyenne 18 par hectare », précise Midi Libre. Pour tenir un tel rythme de production, l‘Espagne a donc recours à une utilisation effrénée de pesticides, fongicides et insecticides, certains étant pourtant interdits en Europe… Ces produits étant considérés comme des perturbateurs endocriniens, les risques sur la santé sont donc bien réels. Alors, même si le prix des fraises espagnoles est plus que tentant, pourquoi ne pas décider d’en manger moins souvent, de manière à privilégier les Gariguettes françaises ?
Un maître mot : BOYCOTE
quand les vendeurs jetteront leurs produits, ils changeront leurs méthodes, pour des plus vertueuses par sûr : le profit guette, ce n’est pas gagné. désespérant.
en plus, ce n’est pas encore la saison des fraises ! Et pourtant, elles sont en vente depuis le mois de février dans les supermarchés ainsi que les légumes d’été qui y sont toute l’année ! Cherchez l’erreur !!!
Je ne mange pas de produits espagnols et ne me parlez surtout pas des fraises pleines de pesticides etc. récoltées dans ce pays . Qu’attend l’Union Européenne pour faire des contrôles très sérieux sur le terrain , en Espagne , au sujet de la manière dont sont produits leurs fruits et légumes et de comment est traité le personnel ? Que l’état français baisse les taxes au maximum afin de sauver notre pays et que les grandes surfaces arrêtent de se remplir les poches . Que les français arrêtent d’acheter ces fraises empoisonnées ! Que fait l’état de NOTRE ARGENT ????