Le 1er octobre va être marqué par l’entrée en vigueur de nombreuses mesures. Ces dernières auront un impact sur la vie des Français, mais aussi pour certaines, sur leur porte-monnaie.
Les changements de législation qui affecteront la vie quotidienne
Parmi les mesures qui affecteront dès le 1er octobre 2020, votre vie quotidienne et votre portefeuille, la hausse des prix réglementés du gaz. C’est une hausse de 4,7 % des tarifs réglementés, hors taxes, du gaz qui vient s’ajouter à celles d’août (1,3 %) et septembre (0,6 %). La Commission de régulation de l’énergie (CRE), détaille dans un communiqué la répartition de cette hausse entre les différentes utilisations du gaz : « (la hausse) est de 1,2 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 2,6 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 4,9 % pour les foyers qui se chauffent au gaz ».
Autre mesure qui avait déjà annoncée fin 2019 par le gouvernement, la mise en place d’une indemnisation congé pour les proches aidants. Si le congé existait déjà et permettait à une personne de s’occuper d’un proche pendant une durée de trois mois consécutifs (renouvelable dans la limite d’un an), la nouveauté est l’indemnisation dont va faire l’objet ce congé. Ainsi si l’aidant vit seul, il touchera une indemnisation journalière de 52 euros, contre 43 euros s’il vit en couple. Autre condition, ces sommes ne sont percevables que dans une limite de 22 jours par mois et 66 jours au total.
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Revalorisation de l’allocation adulte handicapé
Au 1er novembre 2019, l‘allocation adulte handicapé (AAH) sera revalorisée de 40 euros , passant ainsi de 860 euros à 900 euros par mois.
Retraites et placements financiers également sujets aux changements
Les retraites et placements financiers sont également sujets à des changements au 1er octobre 2020. Plus d’un million de retraités devraient être impactés par une revalorisation de leurs pensions. La mesure qui entre en vigueur le 1er octobre devrait avoir des effets réels dès le 9 octobre. L’assurance-retraite a tenu à préciser que la majorité des revalorisations seraient faites à la hausse, cependant, certains verront leur pension baisser légèrement.
Les anciens produits d’épargne-retraite comme la Perp (plan d’épargne-retraite populaire), le plan d’épargne-retraite collectif, PERCO ou encore le contrat Madelin proposé aux indépendants, n’auront plus la possibilité d’être commercialisés dès le 1er octobre. Cependant, les plans déjà existants pourront rester ouverts ou faire l’objet de transfert vers les nouveaux PER disponibles à la vente depuis le 1er octobre 2019.
Autre changement pour les placements financiers, la possibilité d’effectuer des dons à des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) depuis son LDDS (Livret de développement durable et solidaire) sans avoir à effectuer un virement préalable sur son compte courant et sans avoir de frais.
Les changements au niveau du logement
Trois nouvelles mesures affectant le logement rentrent en vigueur le 1er octobre 2020, la revalorisation des aides aux logements, la modification du dispositif MaPrimeRénov’ et une nouvelle remontée des taux plafonds du crédit immobilier. Les aides au logement vont connaître une revalorisation annuelle de 0,3 %, qui s’appliquera aux allocations personnalisées au logement (APL), aux allocations de logement familiales (ALF) et aux allocations de logement sociales (ALS).
Le dispositif MaPrimeRénov’ va également connaître quelques changements à compter du 1er octobre 2020. L’aide accordée aux propriétaires, pour les inciter à faire des travaux de rénovation énergétique, par l’État depuis 2020 n’aura plus de conditions de ressource et sera accessible aux copropriétés et bailleurs. Il faudra cependant se rappeler que la prime ne sera pas cumulable avec le crédit d’impôt de transition énergétique (CITE ).
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Le taux plafond du crédit immobilier connaît une nouvelle hausse. À partir du 1er octobre, il ne pourra plus dépasser 2,68 % pour un emprunt sur vingt ans ou plus. Il était jusque-là fixé à 2,57 %. Pour les emprunts immobiliers d’au moins dix ans, mais inférieurs à vingt ans, il passe de 2,40 % à 2,52 %.
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