Le masque n’est plus exigé dans les lieux soumis au pass vaccinal, et les publicités pour des voitures seront accompagnées de messages incitant à privilégier d’autres formes de mobilité.
Un versement automatique des pensions alimentaires et un accompagnement des jeunes sans projet professionnel : les changements au 1er mars
Acte 1 de l’entrée en vigueur du versement automatique des pensions alimentaires : à compter du 1er mars 2022, c’est l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires qui versera ces pensions aux bénéficiaires.
Les ex-conjoints soumis à l’obligation de verser une pension alimentaire devront, quant à eux, les verser à cet organisme. Le but de cette intermédiation est que les bénéficiaires touchent leurs pensions sans retards, même si l’ex-conjoint n’a pas effectué le virement.
Attention cependant : cette mesure s’applique actuellement uniquement aux nouvelles décisions de justice (prononcées à compter du 1er mars 2022). L’ensemble des séparations avec versement de pension alimentaire seront concernées à partir du 1er janvier 2023.
Contrat Engagement jeune
C’est également le 1er mars 2023 qu’est censé devenir opérant le Contrat Engagement Jeune. Dans le cadre de ce dispositif, un jeune (16-25 ans) sans diplôme, sans emploi et sans même de projet professionnel est accompagné dans son orientation professionnelle, via des entretiens, des séances collectives, des visites d’entreprises et des stages en entreprise.
À l’issue de ce programme de 6 à 12 mois, le jeune est censé entamer sa recherche d’emploi, décrocher un contrat d’apprentissage, un contrat de service civique ou un emploi aidé.
Une allocation est prévue : son montant n’est pas dévoilé, le ministère du Travail annonce uniquement que son montant maximum est de 500 euros (en fonction de l’âge, des ressources financières du jeune et de son rattachement ou non au foyer fiscal de ses parents). Le versement de l’allocation est par ailleurs conditionné au respect des engagements.
Covid-19 : un seul test pour les cas contacts
C’est également à compter du 1er mars 2022 qu’entre en vigueur, sur le papier, un étiquetage plus détaillé de la viande en restaurant. En effet, le décret est ainsi rédigé qu’il rend cette obligation inopérante. Sont concernés « les établissements proposant des repas à prendre sur place ou à emporter », mais : « cette obligation concerne les viandes achetées crues (fraîches ou surgelées) et cuisinées par les restaurateurs, mais ne s’applique pas aux viandes déjà préparées ».
Dans ces rares cas, les restaurateurs devront indiquer le pays de naissance des volailles, porcs et moutons (voire le pays d’élevage et le pays d’abattage, s’ils sont différents du pays de naissance).
Autre nouveauté : les publicités pour des véhicules doivent désormais être accompagnées de l’un des messages suivants : « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo », « Pensez à covoiturer » ou « Au quotidien, prenez les transports en commun ».
Enfin, s’agissant des restrictions liées au Covid-19, le masque n’est plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal. Le port du masque reste néanmoins exigé dans les transports. Et pour les cas contacts, un seul autotest est désormais obligatoire deux jours après le contact avec un malade, contre trois tests jusqu’à présent.
Autre changement en lien avec la crise sanitaire, la prolongation du plafond de 38 euros par jour pour les tickets-restaurants. Il devait prendre fin le 28 février pour revenir à 19 euros mais a été prolongé jusqu’au 30 juin afin de soutenir le secteur de la restauration.
Illustration bannière : Les changements au 1er mars – © Alexa Mat
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