Plus facile, plus performant, plus économique et durable, le nouveau matériau de construction CEMATERRE part d’un principe simple : construire avec la terre qui se trouve sur les chantiers.
Cematerre, matériau non traditionnel innovant
L’idée de Cematerre vient à Alain Lefebvre alors qu’il observe les entreprises de construction de route mélanger de la terre à la chaux et au ciment en raison de la pénurie de matériaux classiques.
Il imagine alors développer l’idée pour des éléments verticaux (des éléments porteurs) et Cematerre est né. Cette alternative au béton traditionnel est issue d’un mélange de chaux, de fibres de lin, de ciment et de terre.
S’approvisionner et produire sur place
La terre utilisée pour l’élaboration du Cematerre est celle trouvée sur les chantiers, cela limite l’acheminement d’une partie des matériaux. Ensuite, la fibre de lin a été choisie pour ses faibles besoins en eau et sa faible production de CO2. Elle est d’ailleurs produite en France, en Normandie.
Sur un chantier, pour limiter les dépenses énergétiques liées à la logistique, les murs porteurs et le Cematerre sont produits sur place, grâce à une centrale mobile. Les murs sont ensuite coulés dans des coffrages et la matière est répartie grâce à un processus de vibration innovant.
Cemattere : de meilleures qualités que le béton traditionnel
Pour mettre en place le Cematerre, Alain Lefebvre s’est associé à un ingénieur en génie civil ainsi qu’à deux chercheurs du Laboratoire Ondes et Milieux Complexes de l’Université du Havre CNRS.
Il s’avère que le matériau Cematerre, davantage tourné vers le développement durable que le béton conventionnel, présente des capacités d’isolation thermique et phonique trois fois supérieures au béton.
Aujourd’hui, et pour que le matériau puisse s’exporter facilement à l’international et s’adapter aux ressources de chaque territoire, Cematerre tente de se décliner avec des fibres de chanvre, de coco ou de bambou.
En 2011, Cematerre a reçu le Trophée de l’innovation remis par les CCI du Havre.
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la technologie de constructions en terre stabilisée nous (ong SADIBA)intéresse beaucoup dans notre recherche de solutions pour améliorer l’habitat en milieu rural.
nous souhaiterions savoir s’il existe des matériels légers (relativement bon marchés)pour cette technologie et nous faire savoir leurs coûts.
je suis très flatter des nouvelles technologies de constructions en matèriaux naturels et je souhaiterais recevoir les articles dans le domaines des briques de terres cuites merci de votre bonne compréhension
Une idée m’est soudain venue… Ne serait-il pas intéressant d’établir un comparatif plus parlant pour le consommateur en terme d’efficacité d’isolation? On peut certes garder les R et lambda mais je pensais pour les materiaux de construction et d’isolation, leur adjoindre 2 valeurs: la différence de température obtenue dans un local non chauffé non climatisé construit dans un materiau donné quand la température extérieure est tantôt nulle tantôt de 40 degrés par exemple. Ainsi apres le fameux R on lirait par exemple +6 -7 qui signalerait un gain de 6 degrés pour un 0 extérieur et un gain de 7 à 40 degrés soit 33 degrés à l’intérieur. Bien sûr je donne ici des valeurs complètement arbitraire.
La question reste toujours la même. Son coût par rapport au parpaing classique et les ouvriers du BTP sont-ils formés pour?
pour ma part j’utilise la terre glaise que je dois enlever pour agrandir la surface mélangée a un mortier tout pret je monte les agglos de 20×20 j’ai 3 m40 a monter puis 1m60 pour faire un mur de soutient avec de la ferraille essai pour le moment sur 1m50 concluant a voir
slt georges