Quel plaisir que de nager dans une piscine, de sauter, plonger, barboter… L’été arrivé on redécouvre le plaisir de l’eau et de la trempette. Mais voilà, dans la piscine vous n’allez pas rencontrer que d’autres baigneurs. Une foule d’un autre genre vous y attend, pas très ragoûtante.
Le baigneur, première source de pollution
Vous avez sans doute remarqué à la piscine, ceux – enfants ou adultes – qui passent sous la douche en… l’évitant, sans se laver les cheveux, en sautant par-dessus le pédiluve pour ne pas y mettre les doigts de pieds…
Autant de personnes qui vont prendre leur douche… dans la piscine ! Comme si ces baigneurs profitaient de la trempette pour se laver. Yeurk.
Tous ces baigneurs vont contribuer à altérer le fragile équilibre de l’eau de la piscine, car l’eau est un milieu vivant qui demande un réglage permanent et délicat.
Rappelons qu’un nageur, même bien propre, est lui-même constitué à 70 % d’eau. Mais pas uniquement, car un nageur apporte avec lui :
- Des cheveux (qu’on perd tous les jours)
- Des reliefs de peaux mortes
- Un peu de morve
- Des traces d’urine et d’excréments : si une personne souffre d’un début de gastroentérite, un gramme de selle contient un milliards de virus
- Des poils
- Des champignons apportés par les personnes atteintes de mycoses
- De la crème solaire
Une personne qui nage dans la piscine pendant 2 heures, par exemple, excrète de 20 à 80 millilitres d’urines + de 10 centilitre à 1 litre de sueur, autrement dit un cocktail d’urée, d’azote et de carbone. Pour une piscine municipale qui compte par exemple 150 000 visiteurs, les quantités deviennent énormes. Beurk
Pour rétablir l’équilibre chimique de l’eau, il va falloir 7 grammes de chlore, rien que pour notre unique nageur. Et plus les nageurs sont sales, plus il faut de chlore pour assainir ce bouillon de culture et d’agents pathogènes.
on s’en doutait un peu mais vos précisions sont effarantes…