Conséquence inattendue de la transition énergétique, une bulle carbone est en train de se constituer. En cause : la perte de valeur annoncée des entreprises fortement impliquées dans les énergies fossiles.
Un écosystème entier
Que faire quand on a investi des milliards d’euros dans la production et les réserves d’énergies fossiles, et que le monde bascule dans une nouvelle économie appelée à s’en passer ? Mines de charbon, raffineries, puits, mais aussi stations services et même industrie automobile… C’est tout un écosystème qui va se voir à moyen terme dépouillé de sa valorisation, malgré les investissements faramineux engagés.
Un capital investi, mais sans profits ? Pas très capitaliste, tout ça… Selon les estimations, la bulle carbone qui en résulterait représenterait de 800 milliards à 3,4 billions d’euros… De quoi mettre en danger un pan entier de l’économie actuelle, entièrement fondé sur les énergies fossiles. La question qui les hante : à quelle vitesse cette bulle explosera-t-elle ? Graduellement sur des décennies, permettant une transition (presque) douce, notamment en termes d’emplois ? Ou soudainement, débouchant sur une grave crise financière ?
À qui profitera la bulle ?
Comme dans tout changement, il y aura inévitablement des gagnants et des perdants. La Chine, dont la production repose sur de coûteuses importations, devrait s’y retrouver. Depuis la catastrophe de Fukushima, le Japon s’est fortement investi dans la transition énergétique vers les énergies propres et renouvelables, ainsi que sur l’optimisation de la consommation d’énergie. Quant à l’Europe, elle a aussi pris assez tôt le virage d’un objectif bas carbone.
Côté perdants, on trouve bien sûr en première ligne les riches émirats du Moyen-Orient, dépendants aux pétrodollars. S’ils ne diversifient pas leur économie et leurs sources de revenus, c’est la ruine assurée. De même, la Russie pourrait voir ses compagnies pétrolières nationales s’effondrer, tandis que Canada et les États-Unis, du fait de leur virage vers l’exploitation du gaz de schiste, restent fortement exposés à une baisse de la demande pour les énergies fossiles.
Consommer et polluer moins
Pour autant, le chemin est encore long jusqu’à atteindre une véritable transition énergétique… Pour l’instant, le prix des énergies fossiles ne reflète ni ne compense les dommages environnementaux à long terme, en termes de pollution et de changement climatiques, engendrés par leur production comme par leur consommation. Si ces coûts étaient pris en compte, le prix des énergies fossiles bondirait. C’est d’ailleurs le concept de base de la taxe carbone.
Le réchauffement climatique ne va pas stopper uniquement en réduisant notre consommation d’énergies fossiles. C’est aussi une éducation de fond sur comment consommer moins et mieux l’énergie qui doit se faire, tout en accélérant les efforts pour sauvegarder la majeure partie de notre planète bleue, les océans, littéralement étouffés sous la pollution plastique.
Nos bobos de politiques font haros sur le diesel, les automobilistes se tournent vers l’essence, mais ce qu’ils encore pas compris c’est que l’essence produit plus de gaz à effet de serre que le diesel, résultat on augmente la pollution due au CO², cherchez l’erreur.
Le CO2 n’est pas un polluant, il est essentiel à la vie (végétale et dodonc globale). Arrêtons de se focaliser sur ce gaz. Ce qui serait plus important, c’est de prendre en compte les modifications humaines du territoire et anticiper des solutions viables, plutôt que d’imaginer que l’être humain est capable de modifier la dynamique de l’atmosphère terrestre (quel manque d’humilité ! On ne comprend pas comment ça fonctionne, et on ambitionne de vouloir le changer simplement en controlant un gaz!). Par contre, l’être humain modifie les sols, et il serait bon de s’en préoccuper sérieusement.
Bien dit Idrolix, mais s’il n’y avait que le problème des sols…… tout est pollué par l’homme, l’air, l’eau, la terre, les produits qu’on achète et qui viennent nous empoisonner jusque dans nos assiettes, les produits que l’homme produit et qui nous offre en grandes quantités dans nos grandes surfaces, etc. etc. il n’y a qu’à regarder les vieux pneus qui viennent régulièrement brûlés lors des manifestations, les grèves, etc. et j’en passe, quelqu’un est sanctionné ?????? MDRRRRR