En pleine épidémie et en plein confinement, quels sont les changements introduits en ce 1er avril, et quelles décisions ont été reportées du fait de la crise du Covid-19 ?
De nombreuses allocations sont revalorisées
Changement de mois oblige, certains tarifs réglementés sont revus, et certaines allocations voient leurs montants revalorisés. Que faut-il en retenir exactement ? Première bonne nouvelle du mois : le prix du gaz est en baisse du fait de la chute des cours du pétrole, rendus à un niveau jamais atteint depuis 2001. Conséquence : le prix du gaz chute de 4,4 % au 1er avril 2020.
Par ailleurs, au 1er avril 2020, l’Allocation adulte handicapé (AAH), l’ensemble des allocations familiales ainsi que la prime d’activité ont été revalorisées de 0,3 %. Une nouvelle qui concerne de nombreux Français, alors que la vague épidémique fait que des millions de salariés sont désormais au chômage partiel. Le RSA (Revenu de solidarité active) voit son montant passer de 559,74 euros à 564,78 euros maximum par mois, soit une hausse de 0,9 %. Les bénéficiaires toucheront désormais ces aides le 4 du mois au lieu du 6.
Réforme de l’allocation chômage gelée
En pleine pandémie de Covid-19, les allocations chômage sont quant à elles maintenues : les agences Pôle emploi étant fermées, les bénéficiaires doivent actualiser leur situation à distance, sur Internet, via leur espace personnel. Le deuxième volet de la réforme de l’assurance chômage est reporté au 1er septembre 2020. Il devait modifier le calcul de l’allocation chômage pour les personnes dont la fin de contrat de travail intervenait après le 1er avril. Mais le gouvernement a de toute façon annoncé qu’il n’y aurait actuellement ni radiation, ni contrôle, ni sanction pour les chômeurs pour le moment.
Trêve hivernale reportée
À noter que le gouvernement a également annoncé que la trêve hivernale qui devait prendre fin le 1er avril 2020 serait prolongée jusqu’au 31 mai 2020. Deux mois de tranquillité en plus pour celles et ceux en situation de précarité.
De même, la réforme de l’allocation logement prévoyant la « contemporanéité » des APL, leur calcul à partir des revenus actuels du bénéficiaire et non plus ceux remontant à deux ans, comme c’est le cas à l’heure actuelle, est de nouveau repoussée pour la troisième fois.
Illustration bannière : Ce qui change au 1er avril 2020 – © olrat
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