Les changements de novembre 2020 incitent à délaisser la cigarette et le gaz, tout en protégeant les Français aux revenus modestes.
Gaz : nouvelle hausse des tarifs réglementés
Comme tous les mois depuis août 2020, les tarifs réglementés du gaz augmentent. Dans le cadre de cette hausse mensuelle, qui durera jusqu’en février 2021, en novembre 2020 les consommateurs paieront 1,6 % plus cher en moyenne qu’en octobre. Cette augmentation sera de 0,4 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,9 % pour ceux qui ont un double usage « cuisson et eau chaude » et de 1,7 % pour les abonnés qui utilisent le gaz pour se chauffer, a fait savoir la Commission de régulation de l’énergie. La hausse de novembre 2020 est néanmoins moins importante que celle d’octobre : +1,6 % en moyenne cette fois-ci contre +4,7 % en octobre.
Cette évolution des tarifs réglementés n’impactera pas que les clients d’Engie. De nombreux fournisseurs alternatifs calquent en effet leurs offres sur le tarif réglementé. Vattenfall, Total Direct Énergie, Butagaz et Cdiscont Énergie proposent tous un tarif 10 % moins cher par rapport au tarif réglementé, et Happ-e propose une réduction de 8 %. Lorsque le tarif réglementé évolue, les tarifs de ces fournisseurs évoluent également.
Les prix du tabac augmentent également : conformément au décret du 9 octobre 2020, le prix du paquet de 20 cigarettes augmentera de 50 centimes environ. Les cigarettes d’une marque passeront ainsi de 9,50 à 10 euros, d’autres de 9,80 à 10,30 euros et d’autres encore de 10 à 10,50 euros.
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Un label énergie plus lisible et moins trompeur
Le mois de novembre 2020 voit aussi l’arrivée d’un nouveau label énergie, que vous pouvez voir sur tous les appareils électro-ménagers (frigos, lave-vaisselles, aspirateurs…). Exit l’ancien barème (A+++, A++, A+, A, B, C, D), dont l’effet psychologique a été jugé trop protecteur vis-à-vis appareils gourmands en énergie. Le nouveau barème ne comportera plus de « + », mais de simples lettres de A à G. Ainsi, le A de l’ancien barème correspondra au D du nouveau barème, le B de l’ancien barème sera l’équivalent du E du nouveau barème, etc.
Actuellement, les salariés en chômage partiel touchent 70 % de leur rémunération brute, cette indemnisation tombera à 60 %. Exception : les salariés au SMIC, qui continueront de percevoir 100 % de leur rémunération brute.
Pour les personnes en situation de fragilité financière : le plafonnement des frais d’incidents bancaires se déclenchera plus rapidement. Dès qu’une personne aura cumulé cinq irrégularités ou incidents au cours d’un même mois, pendant trois mois elle bénéficiera de frais réduits. Ceux-ci seront d’ailleurs plafonnés à 25 euros par mois, voire 20 euros si la personne bénéficie d’une offre spécifique « client fragile ». Ces règles s’appliqueront, quel que soit l’établissement.
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Comme chaque année, le 1er novembre signe le début de la trêve hivernale. Jusqu’au 31 mars 2021, les locataires ne pourront pas être expulsés, et les fournisseurs d’électricité et de gaz n’auront pas le droit de procéder à une coupure en cas de non-règlement des factures.
Le confinement revient sur l’ensemble du territoire français
Pendant le nouveau confinement, les déplacements sont interdits pour une durée de 4 semaines. Des attestations permanentes sont en ligne pour les déplacements domicile travail et pour amener les enfants à l’école. Pour les autres motifs, les attestations individuelles seront à remplir à chaque déplacement.
Le non-respect de ces restrictions de déplacement entraine une amende de 135 euros, majorée à 375 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention).
Illustration bannière : Tout ce qui va changer au 1er novembre 2020 @
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