Nouveau coup dur pour la population des éléphants au Botswana, après l’hécatombe de l’année dernière : en mai et juin 2020, 356 éléphants avaient été retrouvés morts dans le delta de l’Okavango, dans le nord du Botswana. Probablement due à une cyanobactérie que la hausse des températures a fait proliférer… Heureusement pour les pachydermes, l’année 2020 était aussi celle de la crise sanitaire qui a empêché la saison de chasse… Mais il n’en sera rien en 2021 : les permis pour tuer 287 animaux d’ici la fin de la saison – fin septembre – ont été délivrés par les autorités. Et la chasse aux éléphants sauvages vient de s’ouvrir ce mardi 6 avril 2020(1).
Le Botswana autorise de nouveau la chasse aux éléphants
C’est en mai 2019 que la chasse à l’éléphant est de nouveau autorisée au Botswana, où selon les experts plus de 150.000 pachydermes vivaient librement depuis que l’ancien président avait interdit cette pratique en 2014.
Le gouvernement suivant a levé l’interdiction en faisant valoir que la population des pachydermes avait augmenté ce qui avait un effet négatif sur les revenus des agriculteurs(2). En effet selon des experts, leur nombre a presque triplé en trente ans.
La chasse commerciale aux animaux sauvages menacés, dont les éléphants, avait été interdite en 2014 par le président botswanais, Ian Khama. Mais le pays, considéré comme un sanctuaire pour les éléphants, a vu l’élection à sa tête de Mokgweetsi Masisi en avril 2018.
Si son prédécesseur était un fervent protecteur de l’environnement, le chef de l’État actuellement en fonction, lui, a pris ses distances avec cette politique de défense de la faune sauvage et exigé un réexamen de la mesure, et autorisé à nouveau la chasse à l’éléphant.
La plus importante population d’éléphants en Afrique désormais menacée par le braconnage
Selon le ministère de l’environnement, une étude a montré « que les conflits entre humains et éléphants ont augmenté en nombre et en intensité et affectent de plus en plus les moyens de subsistance » des habitants. Le Botswana possède la plus importante population d’éléphants en Afrique qui se déplace librement.
Selon le WWF, il y aurait environ 415.000 éléphants d’Afrique dans la nature, répartis dans 37 pays, contre trois à cinq millions d’individus au siècle dernier.
2 espèces distinctes d’éléphants d’Afrique sont désormais classifiées dans la liste rouge IUCN :
- L’Éléphant de savane (Loxodonta africana) classé « en danger »
- L’Éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis) – qui ne se trouve pas au Botswana – classé en « danger critique d’extinction »
Pour les défenseurs de la faune comme Humane Society International, la population des éléphants du Botswana est « vitale pour la survie régionale de cette espèce emblématique ».
Le braconnage constitue la principale menace qui pèse sur les pachydermes, dont les défenses se vendent en Asie, notamment pour la médecine traditionnelle. Pour rappel, en septembre 2018, le Botswana avait été le théâtre d’un massacre hors normes, le plus important de l’histoire de l’Afrique : près de 90 éléphants et cinq rhinocéros avaient été tués par des braconniers, intéressés par leur ivoire. Les cadavres avaient été découverts dans la région du delta du fleuve Okavango, proche d’une réserve naturelle qui attire chaque année des milliers de touristes… et où 356 éléphants ont péri empoisonnés en 2020.
Le Botswana a fait face à une immense pression internationale pour renouveler l’interdiction, mais le gouvernement ne cède pas pour la plus grande joie des professionnels de la chasse qui ont reçu des clients dès l’ouverture… Et au grand dam de l’industrie du safari photo et bien-sûr des amoureux de la savane !
Article mis à jour et republié
Illustration bannière : Troupeau d’éléphants au crépuscule – © Javier Hueso
A lire absolument
bonjour:le BOSTWONA;autorise de nouveau la chasse aux éléphants;devenu dangereux pour les habitants qui suppriment leurs territoires pour leurs cultures:ce peuple fait le choix de leurs massacres;cette soif d’argent avec cette ivoire:le bonheur de voir ces animaux majestueux évoluer dans cette si belle AFRIQUE;la joie de voir ces documentaires d’animaux sauvages,quel joie ,une merveille pour les yeux;que serait nos vies sans eux:!!!!!!!!!!!quand stoppera notre pouvoir sur la vie animal,qu’ils vivent en paix,quel tristesse de constater combien, nous pouvons être des monstres;nous aimons tant la nature cette vie animal qui la peuple,l’admirons tant;que cesse leurs souffrances;déjà des tas de disparitions insectes,oiseaux,animaux divers;ne sommes que des nuisibles pour eux:quel peine pour tous ces martyres fasse à ces fusils comment peut ton arriver à les viser!!!!!!quel l’acheté combien c’est cruel,intolérable:quand viveront ils enfin en PAIX,comme nous espéce HUMAINE:
Les animaux seront toujours les victimes de la politique des hommes.
Ce n’est pas différent chez nous avec Macron qui a doublé le quota d’abattage des loups (animal pourtant protégé) pour satisfaire les intérêts d’une corporation (les bergers) dont la position sur la question du loup est pourtant minoritaire.
c’est consternant !
Les leçons ne seront donc jamais tirées !!!
C’est beaucoup trop tard, ils ont pris le pli et même ils se tuent pour être au pouvoir, ce n’est pas difficile à comprendre…..
…nos pays dépensent des milliards pour maintenir l’ordre dans des pays Africains et on se désintéresse totalement pour le sort macabre qui est prévu pour ces pauvres animaux, c’est nauséabond !!!! le genre humain est devenu complètement débile……..
C’est incroyable de lire des nouvelles semblables vraiment CONSTERNANTES !!! comment se fait-il que des centaines de milliards sont envoyés TOUTES LES ANNÉES en Afrique de la part des USA. de l’ONU, de l’UE et de la Banque Mondiale sans qu’il n’y aie aucun contrôle de leur utilisations effectives dans les divers pays qui les reçoivent ??? que font les instances Internationales pour arrêter ce massacre d’animaux ??? ce n’est pas bientôt fini avant que des races disparaissent totalement de la face de la terre ???
Il n’y a qu’à lire cet article et tout est dit :
12’000 milliards de $ volés aux pays les plus pauvres
Ancien économiste chez McKinsey & Co, Jim Henry a analysé 45 ans de statistiques officielles du monde entier. Selon ses conclusions, le total des sommes détournées par les dictateurs et les dirigeants économiques des pays pauvres avoisinerait la somme astronomique de 12’000 milliards de dollars (env. 267’milliards de $ par année). Ce n’est pas moins de 150 nations qui auraient vu leur argent pillé et dissimulé dans les paradis fiscaux. D’où l’extrême pauvreté des peuples quand bien même leur pays bénéficie d’un PIB par habitant supérieur à la moyenne mondiale.
Exemple : La Guinée Equatoriale……. (l’OBS N° 2688)
………mais, pour qu’ils s’en mettent encore plus dans les poches, la Banque Mondiale, son vice-président pour l’Afrique Makhtar Diop, veut DOUBLER l’aide à ces peuples d’Afrique, soi-disant qu’il veut aider les sociétés Africaines…….il ferait mieux de leur envoyer des machines agricoles et mécaniques avec des outillages mécaniques et électriques, que chez nous débordent dans les magasins, au lieu de leur envoyer des dollars qui disparaîtront automatiquement dés leur arrivée !!!!