Si le week-end du 19 juin 2021 a été marqué par de forts orages, l’été est bien arrivé. Avec lui, c’est le retour des bestioles qui volent, rampent, nagent… et piquent ! Car si tout le monde craint les moustiques, inéluctables compagnons des beaux jours estivaux, ils ne sont pas les seuls à vouloir du mal à notre peau et à nous faire nous gratter frénétiquement.
La chenille processionnaire se multiplie, alerte rouge
Si elles ne volent pas, les chenilles processionnaires n’en sont pas moins dangereuses pour l’humain, et ce même si, de toute évidence, on évite de les ramasser et de les faire se balader sur les avant-bras. Les poils de ces dernières sont très urticants et… s’envolent avec le vent. Or, dans plusieurs régions notamment dans l’Est de la France, elles se sont multipliées et sont même en avance à cause des fortes chaleurs : généralement, elles nous ennuient fin juillet/début août, mais en 2021 elles sont déjà là cette fin du mois de juin.
Il faut donc faire attention à ne pas rester sous les nids, qui sont sur les arbres, et protéger les enfants en leur mettant des vêtements longs. Dans certaines communes, les parcs et forêts ont même été interdits à cause de la prolifération de la processionnaire. Et en cas d’irritation, il faut consulter un médecin voire appeler le 15 pour les cas les plus graves, notamment des troubles respiratoires.
🐛Nombreuses infestations de #chenilles #urticantes actuellement en région #GrandEst 🚧Pour vous protéger, ne les touchez pas et restez éloignés
Quelques conseils de #prévention 👇https://t.co/LoyKJXdIHD
— ARS Grand Est (@ars_grand_est) June 21, 2021
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Dans l’eau et dans les airs, attention aux menaces insoupçonnées
Éviter les zones touchées par la processionnaire ne vous protègera malheureusement pas forcément des piqûres. En Île-de-France, c’est le tigre du platane qui sévit. Le Corythucha Ciliata est un petit insecte de 3 millimètres à peine qui pique l’été après avoir passé l’hiver sous l’écorce des platanes. Heureusement, les piqûres sont bénignes, ce qui ne leur enlève rien à leur côté gênant, surtout que les démangeaisons peuvent être violentes.
Et dans l’eau ? On n’est pas à l’abri non plus. Celles que l’on appelle les « puces de canard », et qui sont en réalité des petits parasites qui pénètrent dans la peau, ont été identifiées dans plusieurs cours d’eau et lacs en France, notamment en Seine-Maritime. Bénigne, la « dermatite du nageur » apparaît rapidement après la baignade et peut durer plusieurs jours voire semaines. Un traitement symptomatique suffit, vous pouvez consulter votre médecin ou pharmacien en cas de symptômes.
Illustration bannière : les chenilles urticantes dont les poils peuvent causer de sévères démangeaisons – © Macronatura.es
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Et pour les chenilles processionnaires, il suffi de protéger leurs prédateurs (plusieurs oiseaux dont deux espèces de mésanges) et d’arrêter les insecticides qui détruisent les oiseaux tout en provoquant des résistances chez les insectes
Arrêter tout ce qui se termine en cide et on sauvera la planète, quand à ceux qui travaillent pour la chimie qu’ils se reconvertissent, l’excuse des emplois est destructrice et non recevable !