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La culture de la chicorée est issue d’une longue tradition agricole intimement liée au terroir des Hauts-de-France, premier producteur français de chicorée.
La chicorée, un produit local et d’origine naturel
Contrairement au café, la chicorée pousse sous nos contrées. Elle préfère même les climats tempérés des Hauts-de-France. Une fois récoltée en octobre-novembre, la transformation et la vente sont organisées en filière directe. Ainsi, la chicorée Leroux, le leader du marché, contractualise directement avec les 200 producteurs de chicorée pour assurer la meilleure qualité au produit. La chicorée est donc d’un produit idéal pour les locavores.
D’origine naturelle, la chicorée, une fois récoltée, nécessite peu d’étapes de transformation avant de devenir un produit de consommation. La racine de chicorée est séchée, puis broyée, puis torréfiée et enfin concassée, concentrée ou atomisée selon la consistance souhaitée : c’est l’unique ingrédient de la chicorée de notre petit déjeuner.
Un impact carbone bien inférieur au café
La transformation se fait localement, dans des usines de séchage situées au coeur des régions productrices, ce qui diminue le bilan carbone du produit lié au transport. Le fabricant Leroux, par exemple, possède deux sites de transformation qui correspondent à ses deux bassins de production autour de Lille et de Calais. 1.300 hectares de chicorée y sont cultivés pour les besoins de l’entreprise.
Si l’on compare le bilan carbone de la chicorée à celui du café, la production de la chicorée française est bien plus responsable : entre le lieu de production, la torréfaction et la commercialisation, le café peut parcourir des dizaines de milliers de kilomètres entre la plante et la tasse.
Moins de camions pour le transport de la chicorée
La chicorée, lorsqu’elle est transportée du champ à l’usine de transformation, transporte avec elle beaucoup de terre : des mottes de terre s’accrochent aux racines, qu’il est nécessaire de nettoyer avant le découpage. La « tare terre », soit la part de terre dans le chargement des racines, est estimée à plus de 20 % : un poids non négligeable.
En vue de diminuer ce poids de terre superflu, et donc de limiter les transports, Leroux s’est inspiré de la filière betteravière et a investi dans une déterreuse. Résultat, en 2015, ce sont 5.000 tonnes de terre qui ne se sont pas retrouvées à l’usine et 200 camions en moins pour les trajets. C’est autant d’émissions de CO2 évitées et de terre fertile qui reste sur le champ.
Un bon point de plus pour la chicorée, une production locale et durable pour une boisson délicieuse !
Leroux vous a acheté une page de pub? J’ai un peu regardé ici et là et Leroux est un pur produit de l’agriculture… conventionnelle, loin de l’image bucolique qu’il véhicule. Votre article qui n’est pas un travail de journaliste m’a juste décidé à ne plus acheter Leroux, mais des chicorées bio
Comme le dit estrella quand est-il des pesticides … on voudrait bien savoir!!!
Est-ce de la pub pour la chicorée Leroux ?? Locale, ok, mais coté pesticides, engrais chimiques…on ne nous en dit pas un mot !! Et pourtant c’est ce qu’il y a de plus important !!