Elles ont beau être le symbole de la région, les cigognes blanches ne sont plus vraiment les bienvenues partout…
Cigognes – Des nids pesant jusqu’à 600 kg et des nuisances
Elle étaient au bord de l’extinction à l’orée des années 1970. Les célèbres cigognes blanches ont été réintroduites et protégées des décennies durant afin d’éviter leur disparition.
À tel point qu’aujourd’hui, en Alsace, la population de cigognes blanches compte désormais une centaine de couples, selon les observations de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Seul hic : certains habitants commencent à les trouver littéralement envahissantes.
Ainsi, dans le village de Raedersdorf (Haut-Rhin) par exemple, qui ne compte que 500 habitants, la municipalité a recensé pas moins de 30 nids de cigognes blanches.
Ces nids, qui pèsent jusqu’à 600 kg, envahissent toitures et cheminées, avec les nuisances qu’ils peuvent engendrer : dégâts, déjections, risques de chute…
Seul un nid n’étant pas occupé peut être descendu, au moyen d’une nacelle et dans le respect de conditions strictes.
Pourquoi ce retour en force des cigognes blanches ? Les campagnes de réintroduction de cette espèce protégée ont supposé de les garder en captivité le temps de la reproduction, les petits étant relâchés ailleurs… Ce qui ne les empêche pas de revenir par instinct sur leur lieu de naissance. Dès 2002, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a appelé à l’arrêt du repeuplement, finalement interrompu en 2016.
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Des cigogneaux orphelins en adoption en Moselle
Cela n’empêche pas pour autant les initiatives inédites de sauvetage de cigognes.
Ainsi, le 25 mai dernier à Harprich (Moselle), le Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine (CSFL) a recueilli deux cigogneaux tout juste éclos et abandonnés par leurs parents, qui ont du fuir le nid après une attaque de mustélidé.
Les naturalistes du centre les ont replacés dans un nid appartenant à une cigogne blanche afin qu’ils soient adoptés. Si les oisillons sont finalement recueillis et acceptés par leurs « parents adoptifs », l’expérimentation pourrait être renouvelée.
Illustration bannière : Trop de cigognes en Alsace ? – © photomaster
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On en voit aussi en Vendée …
Oui, tout comme les hérons et aigrettes, qui, sans prédateurs pullulent et créés un déséquilibre sur la faune aquacole et autres.
Mais tout le monde s’en fou, quand on déséquilibre nous même la nature en éliminant les prédateurs naturels, il ne faut pas s’étonner
Il faut recréer les équilibres; mais pas avec les chasseurs !!!!