Apogée et chute de l’empire assyrien
Les Assyriens, qui formaient l’un des principaux empires du Proche-Orient entre le XIXe et le VIIe siècle av. J-C., occupait un vaste territoire, très fertile et prospère au nord de la Mésopotamie, couvrant au faîte de sa puissance, la côte méditerranéenne entre l’Égypte et la Turquie et les vallées du Tigre et l’Euphrate. Mais, après presque un millénaire de domination, l’empire assyrien s’est effondré en quelques années, attaqué par les Mèdes et les Babyloniens.
Selon les études de l’Université de Californie et du Centre d’Investigation de Civilisations de l’Anatolie, explosion démographie et sécheresse ont joué un rôle crucial dans l’effondrement de la civilisation assyrienne, engendrant une grande instabilité politique et des guerres civiles.
Certaines données climatiques montrent en effet que le Proche-Orient est devenu de plus en plus aride à partir de la deuxième moitié du VIIe siècle av. J.-C. Ce phénomène, conjugué à l’explosion démographique et donc à la surpopulation, a provoqué de nombreux conflits sociaux. L’État aurait alors exercé son pouvoir de manière autoritaire pour contenir la population, de plus en plus agité à cause du manque de nourriture, aux alentours de 650 av. J.-C.
La détérioration de la stabilité politique, accélérée par des conditions climatiques adverses, seraient donc la raison de l’effondrement de l’empire assyrien. Paradoxalement, on peut entrevoir une ressemblance surprenante entre cet empire de l’Antiquité et la Syrie actuelle, victime à la fois de conflits politiques et d’une grave sécheresse.
Lire page suivante : Pourquoi les Mayas ont-ils abandonné Chichén Itza ?
x