Les mauvais élèves du classement
En bas du tableau, on retrouve en bon dernier RIM, le fabricant canadien du fameux Blackberry, puis Toshiba, Sharp, HCL Infosystems, LGE, Panasonic, Philipps, Lenovo, Sony, Samsung, Apple et Dell.
D’ailleurs, pas plus tard que cette année, Apple s’était fait épingler pour la sortie de son iPhone5.
L’association des Amis de la Terre lors de la sortie du 6ème iPhone avait à nouveau dénoncé l’obsolescence programmée du secteur high-tech qui « a un coût écologique et social ». Celle-ci s’est donné pour mission d’« alerter sur l’exploitation massive des ressources, l’extraction des terres rares et minerais dans les pays du Sud, les impacts sanitaires pour les populations locales et la surproduction de déchets. […]Les ressources naturelles s’épuisent et Apple, la plus grande capitalisation boursière de l’histoire des Etats-Unis, se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant », accuse l’ONG(1)
RIM et ses camarades du fond de la classe sont à la traîne au niveau des émissions de GES, dans le manque de recours aux énergies renouvelables et dans le manque d’efficacité énergétique de leurs produits. Beaucoup d’efforts à poursuivre donc.
Pour consulter le rapport complet (en anglais) : www.greenpeace.org
(1)Propos recueillis par le Figaro
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Un nouveau modèle n’implique pas ipso facto le remplacement et la destruction des modèles antérieurs. En conséquence, parler d’obsolescence programmée pour des appareils qui dureront autant chez les utilisateurs raisonnables (il y en a beaucoup, finances obligent), comme sur les marchés de l’occasion, est très largement abusif. J’en veux pour preuve que les téléphones des années 2000 soient encore en service dans certains pays, et il en est de même pour les voitures. Il est indispensable de tenir compte de la durée de vie réelle des produits, et pas seulement de l’attitude d’une toute petite partie de geek, encore que ces derniers revendent lorsqu’ils renouvellent.