D’après les experts du GIEC, c’est déjà en 2040 que la température moyenne sur notre planète aura augmenté de 1,5 degré par rapport au début de l’ère industrielle.
Le niveau des mers monte à la vitesse Grand V
Les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sur le climat, adopté lors de la COP21 en novembre 2015, ne seront pas atteints. Tel est le triste verdict livré par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rattaché à l’ONU. Aucun des scénarios avancés par le GIEC n’anticipe de limitation du réchauffement planétaire aussi importante. Il est fort probable que la barre de 1,5 degré sera franchie en 2040.
Ce réchauffement planétaire induit des conséquences désastreuses. De plus, leur ampleur est sans précédent. Entre 1901 et 2018, le niveau des mers a grimpé de 20 centimètres, « plus vite que lors de n’importe quel autre siècle depuis au moins 3 000 ans ». Au nord, entre 2011 et 2020, « l’étendue moyenne de la banquise en Arctique a atteint son plus bas niveau depuis 1850 », font savoir les experts du GIEC. Si les températures augmentent, c’est parce que les émissions de gaz à effet de serre n’ont toujours pas diminué. Piégés dans l’atmosphère, ces derniers maintiennent la chaleur de la Terre à la surface. Fait inquiétant, les émissions de méthane augmentent. Bien que ce gaz se maintienne moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, son pouvoir réchauffant est 28 fois celui du CO2.
Vagues de chaleur, tempêtes, inondations… Avec l’accélération du réchauffement climatique, ces événements extrêmes vont encore s’intensifier. Ce sont les conclusions du dernier rapport sur le climat du GIEC. Voilà ce qu’il contient. pic.twitter.com/nhrrrQk1fp
— Brut FR (@brutofficiel) August 9, 2021
Attendez-vous à davantage de catastrophes naturelles
S’agissant du niveau des mers, les experts du GIEC estiment qu’il n’est pas impossible que son élévation atteigne 2 mètres d’ici 2100. Et d’ici 2150, l’élévation pourrait atteindre 5 mètres. Cela veut dire que de nombreuses régions côtières deviendront bientôt inhabitables, car elles seront submergées. Plus globalement, ce dérèglement climatique induit par les activités humaines augmentera considérablement la fréquence de survenue des événements extrêmes comme les sécheresses et les inondations et les incendies. « Des événements extrêmes […] qui se produisaient auparavant une fois tous les 100 ans pourraient se produire chaque année d’ici la fin de ce siècle », alertent les auteurs du rapport.
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Si arrêter le réchauffement climatique n’est pas possible avant plusieurs décennies, les gouvernements peuvent au moins le ralentir. Pour cela, le GIEC avance des propositions radicales comme le développement de technologies de captures de CO2, pour le stocker dans des réservoirs. Toutes les conclusions de ce rapport du GIEC tombent à pic au moment de la préparation de la COP26, qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, à l’automne 2021.
Illustration bannière : Vue aérienne de l’espace d’un désastre écologique des incendies dans le monde – © OSORIOartist
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oui bien sur, 30 degrés au pole, 25°c en février, 48°c en Sicile ajd, des incendies gigantesques et incontrôlable, des agglomérations détruites par les flammes, inondations monstres, chute dramatique des rendements agricoles etc etc etc ….. le GIEC est donc un groupuscule d integriste … continué a nier l évidence, vous enfants vous remercieront.
Etude de Science en 2008 sur carottage glaciaire: +10°C en 3 ans, refroidissement pendant quelques millénaires puis plus 10°C en 60 ans!
C’était il y a peu ou prou 14 000 ans!
Désolé mais le réchauffement actuel est anémique en comparaison.
Et je maintiens que le GIEC est composé d’intégristes de l’escrologie et dde l’environnemythomanie, deux de vos grandes spécialités.
D’après le Groupuscule des Intégristes Environnementeurs en Climatologie… il faut bien masquer le refroidissement climatique de tout le nord de l’Europe depuis avril