Climat – 2014, année décisive
L’année à venir est tout d’abord décisive pour préparer les négociations internationales qui doivent aboutir à un accord global à Paris fin 2015.
Les gouvernements se sont engagés à mettre sur la table leurs engagements de réduction d’émissions d’ici septembre. Une négociation de cette complexité ne se mène pas comme un marchandage chez le concessionnaire automobile. Si nous ne sommes pas prêts en 2014, nous aurons beaucoup de mal à nous mettre d’accord en 2015.
De plus, comment pourrions-nous espérer atteindre un « pic » d’émissions de gaz à effet de serre en 2020, indispensable selon les scientifiques pour encore avoir une chance de rester en-dessous de 2°C de réchauffement, si les décisions ne sont pas prises suffisamment à temps ? Chaque année compte.
On se souviendra probablement aussi de 2014 comme l’année où les « sceptiques » prirent d’assaut le Parlement européen. Du 22 au 25 mai, 751 représentants du peuple européen seront élus, les sondages indiquant une progression très forte du nombre d’ « eurosceptiques ». Double inquiétude :
- ces « sceptiques » de la construction européenne sont bien souvent aussi des « climato-sceptiques », contestant la réalité du rôle de la pollution humaine dans les perturbations du climat.
- Jusqu’à ces dernières années, le Parlement a joué un rôle moteur dans l’action européenne en matière de lutte contre le changement climatique. Sans celui-ci, les gouvernements devront faire doublement preuve de leadership, en tenant compte de l’opposition active de certains, notamment polonais.
Le gouvernement français en particulier a un rôle essentiel à jouer.
L’Union européenne examinera cette année un ensemble d’objectifs et mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
Dans ce cadre, la France doit convaincre ses partenaires de convenir d’une réduction de 50 % des émissions sur le territoire européen en 2030 pour atteindre les 95 % que recommandent les scientifiques d’ici 2050. Au risque sinon d’affaiblir l’offre européenne en vue des négociations climatiques internationales que Paris accueillera en 2015.
Parallèlement, l’Europe se doit d’amener ses partenaires commerciaux ainsi que le plus grand nombre de pays possible à s’engager à réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre dans le cadre d’un instrument contraignant au niveau mondial. En cas d’échec des négociations internationales, l’objectif européen pour 2030 devrait être complété par un mécanisme de taxation aux frontières de l’UE des produits issus de pays ne faisant pas les efforts nécessaires.
Sur ces bases, le sommet que le Secrétaire général des Nations Unies Ban ki-Moon a réuni sur le climat fin septembre pourrait enregistrer une avancée décisive vers un accord l’année prochaine.
En 2014 donc, tous les cristallographes, exploitants agricoles, scientifiques russes, autres citoyens et gouvernements doivent être mobilisés pour faire du climat une priorité absolue. Sauf à prendre le risque que chaque année à venir devienne un peu plus l’année où l’on ne choisit pas que le climat domine l’actualité.
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* European climate foundation : europeanclimate.org
(1) selon l’Agence Internationale de l’Energie
(2) Nombre d’ouragans dans le monde
L’impact du changement climatique en Europe
La fin du pétrocène – les 6 piliers de la transition énergétique
Complètement dans l’axe de notre initiative. Nous contactons les communautés de communes de PACA pour l’instant. Un premier RDV s’est tenu avec la COPAVO (Pays Vaison Ventoux).
Nous appelons au soutien de tous.
Le document à consulter: www .lacitenaturelle.fr
Nous sommes aussi en contact avec le C.E.S.E. Nous appelons à soutien et coopération et co construction.
mais on ne demande pas mieux que de s’équiper, transformer nos maisons dans le bon sens, mais voila, tout est payant et très cher, seul les riches peuvent investir dans ce sens (et encore en réalité avec toutes les aides il y a quasi la moitié de remboursée pour les constructions) mais nous petits travailleurs qui avons des maisons déjà faites, on nous taxe plus si on veut ajouter une fenêtre, on paie cher les travaux, les matériaux, si ils étaient vraiment pour l’environnement ça ne serait pas aussi cher, on pourrait même changer ex les lumières gratuitement, non ? mais voila encore une fois c’est l’argent qui dirige, c’est comme les villes, on supprime les parkings, on fait des rues étroites, des rond-points à tout va, des feux ou l’on attend pour rien…tout ça ça fait de la consommation de carburant en plus, et comme tout est fait pour ennuyer l’automobiliste au lieu de faire en sorte que l’on circule le moins possible, on ne pleure pas non plus après…
Excellent article qui malheureusement risque de s’ajouter à la grande pile déjà existante de mises en garde contre les dangers de notre laxisme et pusillanimité. Que 2014 soit l’année d’une réelle prise de conscience et d’un début d’action sérieuse contre les méfaits de la surpopulation et de la gestion hasardeuse de nos ressources énergétiques!