Ce réchauffement précipité est dû à l’activité humaine, mais aussi à un phénomène climatique appelé El Niño, concluent les experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), associée à l’ONU.
C’est officiel : l’année 2016 a effectivement été la plus chaude jamais enregistrée.
La hausse des températures par rapport à l’époque préindustrielle a atteint 1,1 degrés en 2016 : un niveau aussi élevé n’a jamais été constaté avant. C’est même 0,06 degré de plus qu’en 2015, une année record à l’époque. Résultat : le niveau de la mer n’a jamais été aussi élevé et la banquise n’a jamais été aussi réduite, sa surface étant inférieure de 4 millions de kilomètres carrés par rapport à la normale.
La température moyenne de chacune des 16 années postérieures à 2000 a dépassé d’au moins 0,4 degré la normale de la période 1961-1990, nous apprend le rapport. Les températures océaniques très élevées ont contraint un nombre important d’espèces de poissons à migrer, perturbant la chaîne alimentaire pour les espèces marines qui les mangent, ainsi que pour l’homme. Les eaux chaudes ont également précipité le blanchissement des coraux.
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Les températures extrêmes sont en partie dues au phénomène El Niño
Ces températures anormalement élevées sont en partie dues au phénomène El Niño, très prononcé à l’hiver 2016-2017. Ce phénomène climatique pourrait être résumé en trois mots : vent, courants et Pacifique. Concrètement, alors que la température des eaux dans le Pacifique Ouest augmente en cette saison, des vents appelés alizés, soufflant d’est en ouest, transportent cette eau chaude vers l’ouest, le long de l’Équateur. Au fur et à mesure que l’eau chaude présente à la surface est transportée par les vents, les eaux froides remontent, se réchauffent et sont à leur tour transportées vers l’ouest. Mais lorsque les vents sont faibles, les courants chauds ont des difficultés à se former, et l’eau chaude reste le long des côtes de l’Amérique du Sud : c’est le phénomène El Niño.
El Niño a des conséquences désastreuses sur le climat : des conditions sèches se développent sur l’Indonésie et sur l’Australie, les tempêtes tropicales et les ouragans se forment davantage à l’Est, alors que les côtes du Pérou connaissent d’inhabituelles précipitations. Par ailleurs, les poissons fuient les eaux chaudes, moins riches en nutriments que les eaux froides normalement présentes dans cette région.
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A lire absolument
Phase 1: Augmentation du CO2 provoque une augmentation relativement faible du climat, pour cause, 99% est absorber annuèllement par la photosynthèse ( mais il s’agit la d’une énergie d’activation)
Un principe d’histirisi qui induit une phase 2: Le méthane de sibérie, d’un équivalent de 60% à 300% la quantité de gaz à éffet de sèrre que l’on a pue produire en un siècle, en CH4, non-absorbable par les plantes, 100 fois plus exitable que le CO2 et totalement micéliser dans l’atmosphère en 2030.
Ils éssaye de faire passer sa par l’éffet simplement d’un courant marin. Mais l’enssemble du climat est induit par des courants marin et cela augmente avec l’augmentation de la température et diminue avec un refroidissement.
Pas du tout, il se foute de vous. On est rentrer dans la phase 2 du réchauffement climatique. Il y a vingt ans du début novembre à fin février il faisait entre -5 et 0 degré (diurne). Ne voit-on pas la différence? Aujourd’hui, il faut attendre le mois de janvier et on était quand même un peu au dessus. Il a fait entre 30 et 37°c en septembre et même 41°c une journée, ce qui est IMPOSSIBLE c’est bien, bien au-dessu des normals. Le mois de février à vue une poigné de gelée nocturne à peine, alors qu’il y a quinze années, il y avait des gelées nocturne toute les nuits DE MAI.