Le C40 regroupe 90 villes et depuis mercredi 30 novembre, les membres sont réunis à Mexico. Hier, le rapport « Deadline 2020 » faisant état du climat et des priorités à mettre en place a été dévoilé.
Le C40 au chevet du climat
Rio, Caracas, New York, Paris, Dakar, Johannesburg, Addis-Abeba, Séoul, Pékin, Shanghai, Athènes, Istanbul ou Londres… Les 90 villes du C40 représentant 650 millions d’habitants sont réunies depuis mercredi à Mexico.
Le rapport « Deadline 2020 » dévoilé jeudi 1er pointe la responsabilité des grandes villes dans le réchauffement climatique. C’est par les mégalopoles que passera la défense de l’environnement. Pour cela, le rapport indique qu’elles devront rapidement réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre, sous peine de « payer le prix de l’inaction ».
Plus le temps pour les beaux discours
Un tiers des émissions de CO2 est généré par l’action des villes : infrastructures, urbanisme, transports etc. « Si nos usages et infrastructures continuent à se développer sur le mode actuel, d’ici 5 ans le monde aura généré assez d’émissions pour dépasser les 2°C ». Pour respecter l’Accord de Paris (COP21) et tenir à 2°C l’engagement posé mondialement, les mégalopoles « devront faire tomber leurs émissions de 5 tonnes équivalents CO2 par tête et par an, à 3 en 2030 puis 0,9 en 2050 ».
Les applications concrètes seront aménagées selon les moyens, les taux de pollution et la taille des villes. Les exigences ne seront évidement pas les mêmes pour les plus polluées et les plus riches comme New York ou Melbourne et les plus pauvres comme Le Cap, Durban ou Quito. Anne Hidalgo, nouvelle présidente du C40 a « appelé les donateurs à soutenir les politiques climatiques au niveau municipal », car ce sont bien les villes qui pâtiront les premières des effets sanitaires et économiques du dérèglement climatique.
Illustration bannière : Taipei dans le smog – © CHEN MIN CHUN Shutterstock
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