Que peut-on conclure de cette revue des publications mondiales ?
1. Que dans la littérature scientifique, la négation du réchauffement climatique n’existe quasiment pas ou plus depuis plus de 20 ans. Le débat est clos.
2. Les auteurs qui rejettent le réchauffement et ses causes ne sont qu’une poignée et ont tendance à ne pas être d’accord entre eux. Ils ne se citent pas les uns les autres ou ne pas mention des travaux des autres.
3. A part les auteurs eux-mêmes, très peu d’autres scientifiques reprennent les articles climato-sceptiques. Ceux qui citent ces travaux ne rejettent pas eux-mêmes l’idée d’un réchauffement climatique provoqué ou accentué par l’activité humaine.
4. Les auteurs climato-sceptiques ne proposent pas de théorie alternative pour expliquer le réchauffement constaté à l’échelle planétaire. Ils ne sont pas d’accord entre eux sur l’analyse du changement climatique.
5. La très grande majorité des auteurs scientifiques soutiennent la théorie du réchauffement causés par les émissions de gaz à effet de serre rejetés par les activités humaines.
Voici comment il arrive à cette conclusion :
Quand une théorie scientifique est proposée pour la première fois, les scientifiques commencent souvent par en parler pour la critiquer ou la rejeter nettement, et parfois la soutenir explicitement.
Cela a été le cas avec la théorie de la dérive des continents dans les années 20, avec celle de la tectonique des plaques dans les années 1960 ou encore avec la théorie de la disparition des dinosaures d’Alvarez dans les années 1980.
L’évolution des théories scientifiques
La lecture des publications dans ces domaines montre qu’on peut dire à partir du seul titre si l’auteur accepte ou rejette la nouvelle théorie. Mais une fois que la nouvelle théorie devient plus mature et s’impose doucement comme le nouveau paradigme de sa discipline, les scientifiques ne voient plus l’intérêt d’en parler ou de la citer dans les travaux, ni même de mentionner qu’ils la soutiennent. Ils prennent pour acquis les observations qui sont faites, par exemple la mesure du mouvement des plaques tectoniques ou bien celle de la hausse des températures. Soutenir la théorie dominante aurait l’air de signifier que celle-ci a besoin d’être soutenue.
La revue des publications scientifiques montre que la théorie du réchauffement climatique a atteint ce statut de paradigme dominant. C’est pourquoi il est tout à fait probable que ceux qui rejettent encore aujourd’hui prennent le soin de le dire explicitement tandis que ceux qui la soutiennent ne disent plus rien.
D’un point de vue thématique, l’ensemble des publications étudiées portent sur les sujets suivants : les causes du réchauffement, la manière d’en atténuer les effets, l’adaptation au changement, les méthodes de mesure, la modélisation climatique et la paléoclimatologie (l’étude du climat dans le passé).
Il faut d’ailleurs remarquer que ces articles scientifiques ne nient pas le réchauffement en lui-même. Ce sont les articles de paléoclimatologie qui font exception en mettant en avant l’absence de preuve des causes d’un réchauffement du au CO2 sur une échelle géologique.
Le dernier doute vient de tomber définitivement
Il noter que cet argument vient de tomber avec la dernière « absence de preuve » à laquelle se raccrochait les climato-sceptiques avec 2 récentes études :
Pour les climatosceptiques, il y a 20 000 ans c’est la hausse des températures qui a été la cause de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère. Une étude de 2001, qui s’appuyait sur l’analyse du tassement de la neige et non des mesures directes, concluait que la hausse des températures précédait de 800 ans celle du CO2.
Or, c’est justement l’inverse qui vient d’être démontré : le décalage n’existait pas. Déjà en 2002, Jeremy Shkun et d’autres chercheurs de Harvard avaient déjà conclu, dans le magazine Nature, que la température moyenne terrestre s’est élevée après que le CO2 eut commencé à grimper. D’autres chercheurs viennent de confirmer de manière radicale qu’il y a 20 000 ans la température et le CO2 ont commencé à croître de manière synchrone, en se fondant sur des mesures directes.
Le dernier argument fort des climatosceptiques vient de tomber. Alors, qu’est ce qui aurait déclenché cette hausse ? La thèse aujourd’hui admise est que le système climatique a été déstabilisé par une petite variation des paramètres orbitaux de notre planète.
La conclusion de l’étude de la littérature est qu’aujourd’hui seul 1 scientifique sur 1000 ne croit pas aux causes humaines de l’accélération du réchauffement et que presque tous ont intégré l’activité humaine comme une variable qui a un impact sur le climat.
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Les hommes risquent de payer très cher leur incurie dans la gestion de leur planète. Chaque année des milliers d’espèces disparaissent et bientôt ce sera leur tour s’ils continuent dans le même sens, mais leur agonie sera longue et difficile surtout pour les dernières générations qui devront supporter des conditions de vies infernales. La surface des terres habitables,les ressources en eau potable, le rendement des cultures vont diminuer , tandis que les grandes chaleurs et les grands froids vont augmenter , et que les catastrophes naturelles dues aux éléments se feront plus nombreux et plus violentes .
Pour faire face à se danger , il faut non seulement un prise de conscience individuelle et changement de comportement à l’échelle de la planète , mais également une évolution institutionnelle qui permettent la mise en oeuvre d’actions efficaces mobilisant tous les pays de la terre .On ne pourra pas arrêter le réchauffement du climat si on continue de consommer du pétrole, du charbon et du gaz sans prendre des mesures pour éviter les effets dévastateurs des gaz à effet de serre que provoque cette consommation .
Il faut bien entendu trouver à tout prix et très rapidement des moyens de remplacer ces sources d’énergies , non seulement parce qu’elles ne sont pas inépuisables , mais surtout pour protéger la planète . Des progrès importants ont été faits dans le domaine des énergie renouvelables, mais il faut continuer de chercher des moyens nouveaux pour produire de l’énergie. La finalisation des grands projets comme le projet ITER pourrait changer rapidement la situation , mais hélas ces projets demandent beaucoup de temps et des moyens financiers énormes que les hommes ne veulent ou ne peuvent plus mettre en oeuvre. Il est donc nécessaire d’encourager la recherche vers d’autre domaines tels que l’énergie électromagnétique , l’énergie des forces gravitationnelle, l’énergie des échanges thermiques naturels ou artificiels …..
Mais parallèlement à toues ces actions il faudrait que les nations de la terre puissent puissent se rassembler dans de grandes organisations internationales pour entreprendre des grands travaux qui permettront de ralentir et peut être d’arrêter le réchauffement climatique , ces travaux pourraient consister à augmenter rapidement la capacité de la planète d’éliminer le CO2 et d’autres Gaz à effet de serre par la photo synthese . On pourrait par exemple augmenter de 20 à 30% les surfaces forestières de tous les pays situés dans les zones tempérées et de près de 50% celle des pays situés dans les zones équatoriales et intertropicales . Et pour réduire le nombre de cyclones et de grandes tempêtes , ont pourrait agir sur les régions où ils prennent naissance , notamment dans les grands déserts du Sahara,en leur redonnant une couverture végétale suffisante pour modifier le climat .
C’est sans doute une tache de longue halène , mais comme notre civilasation est basée sur le profit individuel on ne pourra pas empêcher certains hommes de bâtir leur fortune en détruisant leur planète , ils continueront d’exploiter le pétrole , le charbon et le gaz ces ressources jusqu’à leur épuisement tant qu’elles leurs permettront de s’enrichir .
Mais la survie de notre planète pourrait peut être justifier une certaine limitation à la liberté d’exploiter ses ressources et une limitation de la souveraineté des Etats ou du moins le transferts d’une partie de leurs droits à des organisations internationales qui auront pour mission de lutter contre le réchauffement climatique . Il est peut être grand temps de se tourner vers cette solution .
La courbe du taux de CO2 dans l’athmosphère et celle du réchauffement climatique ne coincident pas bien du tout. Prétendre que la première est la cause de la seconde n’est pas sérieux du tout. D’ou viendrait par exemple le refroidissement de la période 1940 à 1980?
Arrêtez d’affoler les gens avec vos histoires de climat et tout le reste, alors que l’on met en moyenne 1000 personnes au chômage par jour ouvrés, tous les jours des personnes se trouvent dans des situations précaire et d’autres n’ont même plus les moyen de se nourrir, alors que le climat on trouvera toujours les moyens de s’adapter.
Non, on ne trouvera pas « toujours » moyen de s’adapter. Le fait que vous souteniez une telle énormité démontre que vous ignorez totalement ce qu’un changement climatique peut être. L’être humain – désolé de casser vos illusions – n’est pas de taille contre l
Admettons que le cO² soit à l’origine des réchauffements passés. Comment explique t’on dans ce cas qu’à chaque fois, et une fois que le taux de CO² était au plus haut, une nouvelle glaciation a pu se produire ?
en fait UN SEUL article tente de démontrer que le CO² est la cause du dernier réchauffement. Vous êtes pris à votre propre piège, non ?
Il est bizarre votre article.
Vous montrez une courbe du CO² de façon alarmiste, l’augmentation récente est écrasée sur la droite par un affichage inutile d’une longue période de stagnation. Tout le monde sait et admet que le taux de CO² grimpe, personne ne met cela en doute.
à coté de cela vous affichez une courbe de l’augmentation des températures en cachant les 10 dernières années de stagnation de la température. C’est justement là-dessus qu’il y a débat. Votre article n’apporte rien de neuf, il n’est pas objectif. Pourquoi écrivez-vous si c’est pour nier la vérité ?
Les scientifiques du monde entier n’arrivent à convaincre que ceux qui ne s’intéressent pas vraiment au sujet. Dès que l’on veut comprendre comment et pourquoi, les vraies explications scientifiques font cruellement défaut.
Le petit nombre de climatosceptiques n’est pas un argument pour prouver que c’est bien l’activité humaine qui est responsable, Galilée n’était-il pas seul à dire que la terre tournait autour du soleil contre la quasi totalité des scientifiques de l’époque ?
Pourquoi ne serait-ce pas les 2 thèses cumulées qui seraient responsables de ce réchauffement.
@ anonyme
L’objet de l’étude ne porte pas sur le fond : il s’agit juste de montrer comment une théorie est devenue dominante. Cet article ne discute pas des arguments pour ou contre le réchauffement…
Alors pourquoi donc la température n’augmente t-elle pas depuis plus de 15 ans alors que dans le même temps les émissions de CO2 battent tous les records?
en page 2 de l’article :
http://www.consostatic.com/wp-content/uploads/2007/08/climat_graph.gif
La prochaine fois, ça serait bien de lire l’article avant de commenter n’importe quoi.